Des députés ont constaté la situation difficile à laquelle étaient confrontées certaines entreprises nationales, dont la majorité ont été fermées après leur faillite, alors que d’autres tentent de survivre malgré le manque de moyens et les difficultés financières.
En défendant son bilan qu'il qualifie de «positif», Aïmene Benabderrahmane a livré des chiffres et des détails sur les mesures prises à tous les niveaux : économique, social et politique, dans l'unique but, assure-t-il, d'améliorer le pouvoir d'achat des citoyens.
Le débat autour de la Déclaration de politique générale du gouvernement s’est achevé hier avec l’intervention des présidents des six groupes parlementaires, suivie dans la soirée par les réponses du Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, aux interrogations des députés.
La quasi-majorité des interventions étaient axées sur les préoccupations locales. Tous les députés sans aucune exception s’étaient attardés sur les problèmes dont souffrent leurs wilayas, communes ou quartiers.
Les ruptures qui touchent plusieurs produits pharmaceutiques font aussi bouger les députés. Dénoncée par des professionnels depuis des mois, la situation devient intenable, comme la décrit un groupe de 51 parlementaires qui ont adressé, le 14 septembre, une question orale au Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane.
Une première dans les annales de la Chambre haute du Parlement. Les membres de cette institution ne cessent de remettre en cause les amendements proposés à des textes de lois et approuvés en plénière par leurs pairs de l’APN.
Le projet de loi relatif à la forêt et aux richesses forestières est en débat depuis hier à l’APN. Pendant deux jours, les députés tenteront de décortiquer les articles contenus dans ce texte de loi présenté par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Abdelhafid Henni.
Le projet de révision du règlement intérieur de l’Assemblée populaire nationale (APN), actuellement en débat au sein de la commission des affaires juridiques et administratives et des libertés, prévoit des ponctions et des sanctions contre les députés absentéistes. Ce n’est pas la première fois que ce texte inhérent consacre une large partie de ces articles au phénomène de l’absentéisme récurrent et injustifié des parlementaires. Seulement une fois en plénière ces sanctions ne sont pas avalisées par les députés.
Le premier ministre M. Aïmène Benabderrahmane s’est livré hier devant les députés à un exercice fastidieux à l’occasion de la présentation de la déclaration annuelle de politique générale du gouvernement.
Outre ceux qui perdraient leur immunité parlementaire à cause de leurs antécédents avec la justice ou de poursuites judiciaires en cours, plusieurs députés doivent choisir entre abandonner complètement leurs activités libérales et leurs entreprises ou démissionner de l’APN. Selon Mohamed Azziz, président de la commission des affaires juridiques à l’APN, certains députés se seraient déjà conformés à la Constitution. D’autres concernés par cette situation d’incompatibilité avec le mandat parlementaire ne savent toujours pas quoi faire.
Le dossier de l’incompatibilité de l’exercice d’une activité professionnelle avec le mandat de parlementaire domine les débats des députés dans les instances de l’Apn et les discussions de coulisses.
Le ministère de la Justice a introduit des demandes de levée de l’immunité parlementaire à l’encontre de parlementaires (APN, Conseil de la nation) sous le coup de poursuites en justice ou cumulant des fonctions alors que le règlement intérieur des deux Chambres l’interdit. La procédure concernerait une dizaine de parlementaires.