Le groupe Ansar Allah avait suspendu ses opérations après l’accord de trêve conclu entre Hamas et Israël. Mais après la décision israélienne, effective depuis le 2 mars, de ne plus autoriser les convois d’aide alimentaire à destination de la population de Ghaza. Abdel Malik Al Houthi, le chef du groupe de résistance yéménite, a annoncé le 8 mars qu’il accordait un délai de quatre jours à Israël pour reprendre l’acheminement de l’aide humanitaire dans la bande de Ghaza. Voyant le gouvernement Netanyahu persister dans sa volonté d’affamer Ghaza, les rebelles yéménites ont annoncé le 11 mars leur décision de renouer avec leurs attaques contre les navires de commerce affrétés par Israël et ceux des pays qui le soutiennent, comme les Etats-Unis.
Des atrocités auraient été commises par des soldats du 18e bataillon d’intervention rapide (BiR)et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), des milices civiles.
Le haut commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk, a déclaré hier que le conflit au Soudan devient «encore plus dangereux pour les civils», après la mort de plus d’une douzaine de personnes dans des attaques à caractère ethnique contre des groupes minoritaires dans l’Etat central d’Al Jazira, rapporte l’AFP.
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) se dit «profondément alarmée» par l’impact dévastateur des pluies sur les Palestiniens déplacés à Ghaza, appelant à un cessez-le-feu pour permettre l’acheminement sûr et immédiat d’une aide vitale à ceux qui en ont désespérément besoin.
Le rapporteur spécial des Nations unies (ONU) sur le droit au logement, Balakrishnan Rajagopal, a affirmé n'avoir jamais vu une brutalité «aussi choquante» concernant les récents déplacements forcés ordonnés par l'entité sioniste dans la ville de Rafah, au sud de la bande de Ghaza.
Après trois jours de débats à huis clos, le Conseil de sécurité de l’Onu a fini par adopter un communiqué dans lequel il a exprimé sa «profonde préoccupation» par «les informations selon lesquelles plus de 100 personnes ont perdu la vie et plusieurs centaines d'autres ont été blessées, notamment par balles». Il a qualifié ce carnage d’«incident» «qui a impliqué les forces israéliennes», exhorté «Israël à maintenir les postes frontaliers ouverts pour l’acheminement de l’aide» et «exigé la protection des civils et la fourniture immédiate de l’aide humanitaire».
Amnesty International a documenté plusieurs cas où des soldats israéliens ont ouvert le feu sur des Palestiniens sans défense en Cisjordanie occupée, dont un adolescent de 15 ans. Amnesty dénonce également les attaques répétées contre des équipes de secouristes et des ambulances pour les empêcher d’évacuer les blessés, les laissant se vider de leur sang de façon inhumaine.
Depuis hier, des tractations sont en cours en vue d’aller vers une trêve d’une semaine qui permettra un échange de prisonniers entre le Hamas palestinien et l’occupant israélien.
Des images insoutenables de dévastation sont retransmises en boucle sur les chaînes de télévision, montrant des familles entières anéanties et enterrées sous les décombres de leurs maisons détruites par l’aviation sioniste.
Des centaines de Soudanais ont fui hier Nyala, au Darfour-Sud, attaquée par les paramilitaires qui affrontent depuis quatre mois l’armée soudanaise, rapporte l’AFP.
Des médecins ont annoncé des coupures d’électricité dans des salles d’opération. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), «plusieurs des neuf hôpitaux de Khartoum, qui reçoivent des civils blessés, n’ont plus de sang, d’équipements de transfusion, de fluides intraveineux et d’autres matériels vitaux». Les patients, parfois des enfants et leurs proches, n’ont plus ni à boire ni à manger.
Le président Tebboune a affirmé que «ces conditions tragiques injustifiées mettent en évidence le caractère inévitable d’une solution pacifique et juste, tel que continue de l’affirmer la communauté internationale, à travers son attachement à la nécessité de répondre aux droits nationaux inaliénables du peuple palestinien, à la tête desquels son droit d’établir son Etat-nation indépendant, avec Al Qods comme capitale».