Lundi dernier, pendant que la Cour internationale de justice (CIJ), la plus haute juridiction de l’Onu, prononçait son délibéré relatif à la requête de demandes conservatoires du Nicaragua contre l’Allemagne pour «complicité de génocide» à Ghaza, en raison de son soutien militaire à Israël, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a réagi de manière virulente contre les éventuels mandats d’arrêt que la CPI pourrait délivrer incessamment contre lui et des dirigeants politiques et militaires de l’Etat hébreu.
La Cour internationale de justice prononcera aujourd’hui son délibéré relatif aux demandes d’indication introduites par le Nicaragua contre l’Allemagne, accusée de «complicité de génocide» à Ghaza.
Le camp des alliés d’Israël se fragilise de plus en plus, en raison de la guerre génocidaire menée à Ghaza, notamment depuis l’assassinat des sept humanitaires, dont quatre étrangers, de l’Ong WCK (World Central Kitchen), par des raids sionistes ainsi que l’adoption par le Conseil des droits de l’homme de l’Onu, d’une résolution pour un blocus sur les armes destinées à Israël.
Pendant que la famine s’installe à Ghaza où la population continue d’être la cible des bombardements sionistes incessants, faisant près d’une centaine de morts chaque jour, Washington vient d’autoriser le transfert de près de 2,3 milliards de dollars d’armement militaire vers l’Etat hébreu. A Londres, un groupe d’avocats et de juristes a «averti» le gouvernement britannique sur le fait qu’Israël viole le droit international et conseillé de «cesser immédiatement» toute vente d’armes à Tel-Aviv.
Alors que le Conseil de sécurité débat, depuis mercredi dernier, des mesures pour faire appliquer la Résolution de cessez-le-feu immédiat adoptée par le Conseil de sécurité mardi et foulée aux pieds par l’entité sioniste, la CIJ a réaffirmé les injonctions imposées à Israël le 26 janvier de l’année en cours, en précisant leur caractère «obligatoire».
Dans sa réponse à la nouvelle demande sud-africaine, devant la CIJ (Cour internationale de justice), de mesures conservatoires additionnelles contre le génocide à Ghaza, l’Etat hébreu s’est contenté de s’attaquer de manière virulente à Pretoria, en qualifiant la requête de «scandaleuse» et «répugnante». Il fait le déni des neuf injonctions décrétées par la CIJ le 26 janvier et réaffirmées le 16 février dernier par cette haute juridiction onusienne.
Alors que l’Afrique du Sud est revenue à la charge le 6 mars, en demandant, pour la seconde fois, à la Cour internationale de justice des mesures conservatoires urgentes contre Israël, la haute juridiction onusienne annonce la programmation, pour les 8 et 9 avril prochain, des audiences relatives aux mêmes demandes présentées le 1er du mois en cours par le Nicaragua contre l’Allemagne, pour sa «participation plausible» au génocide à Ghaza.
Israël a soumis, lundi à la Cour internationale de justice (CIJ), son rapport sur «les mesures prises pour empêcher et prévenir tout risque de génocide à Ghaza». C’était quelques heures seulement avant l’expiration du délai d’un mois, imparti par cette haute juridiction onusienne le 26 janvier dernier.
L’Algérie a démontré devant la Cour internationale de justice (CIJ) la violation du droit international en Palestine par l’occupant israélien. Intervenant hier, au deuxième jour des audiences concernant la demande d’avis consultatif sur les conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques de l’Etat hébreu en Palestine, le professeur Ahmed Laraba a appelé, au nom du groupe des juristes algériens, la Cour à confirmer cette violation. «(…) L’Algérie réitère les demandes qu’elle a exprimées dans ses écritures antérieures.
La voix de la Palestine a résonné durant trois heures au Palais de la Paix, à La Haye (Pays-Bas), siège de la Cour internationale de justice (CIJ), où des audiences publiques consacrées aux conséquences juridiques de la pratique coloniale d’Israël sur les Territoires palestiniens, y compris Jérusalem-Est, ont été ouvertes hier.
Après avoir rappelé à l’ordre Israël, l’exhortant à mettre en exécution les injonctions qu’elle a prononcées le 26 janvier, la Cour internationale de justice (CIJ), entamera dès demain et jusqu’au 26 du mois en cours, le débat sur les conséquences de l’occupation israélienne des territoires palestiniens.
Les juristes estiment, dans une déclaration commune, que l’arrêt de la Cour internationale de justice (CIJ) est une «rupture avec 75 ans d’impunité dont avait jouit le seul membre des Nations unies enfanté par l’organisation internationale (Israël, ndlr)».
Tenue à la demande de l’Algérie, la réunion du Conseil de sécurité de l’Onu sur la nécessité de rendre exécutoire l’arrêt de la Cour internationale de justice (CIJ) contre Israël, qui ordonne la suspension des opérations militaires, l’accès urgent de l’aide humanitaire à Ghaza, n’a pas abouti à une résolution de cessez-le-feu, dont un projet circulait encore à l’initiative de l’Algérie.
Le verdict de la Cour internationale de justice (CIJ) n’a pas empêché Israël de poursuivre ses actes génocidaires à Ghaza,qui ont fait, depuis le prononcé de la sentence à La Haye, plus de 170 morts et contraint à la déportation de milliers de rescapés.
Les réactions internationales continuaient d’affluer hier après les mesures provisoires ordonnées la veille par la Cour internationale de justice (CIJ) à l’occupant sioniste pour prévenir les actes de génocide à Ghaza et permettre l’accès de l’aide humanitaire, appelant notamment à une mise en œuvre effective du verdict.
L’Algérie a convoqué une réunion d’urgence du Conseil de sécurité pour mercredi prochain, afin de conférer un caractère obligatoire à la décision de la Cour internationale de justice (CIJ), concernant les mesures conservatoires imposées à l’occupation sioniste pour ses attaques contre le peuple palestinien dans la Bande de Ghaza, et ce, dans le cadre de la mise en œuvre des hautes instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
L’Afrique du Sud défendra, aujourd’hui, sa demande de «mesures conservatoires» contre Israël, devant la Cour internationale de justice (CIJ), parmi lesquelles «un cessez-le-feu immédiat» à Ghaza.