Les premiers contacts secrets entre les représentants du FLN (Front de libération nationale) et ceux du gouvernement français remontent à avril 1956, avec des émissaires pour rencontrer Abane Ramdane, à Alger, et Khider Mohamed, au Caire.
Quand une nation n’a plus le recul nécessaire pour juger la moralité de ses actions, elle restera enfermée dans son arrogance ou sa supposée supériorité. Elle sombrera dans l’anesthésie morale et fera le deuil de toute résonance affective aux notions de bien et de mal. C’est la Nostalgérie ! HSL
Dans le contexte actuel de crise des relations franco-algériennes, un retour sur le 19 mars 1962, moment de la sortie de guerre et début de la transition vers l’indépendance, révèle au-delà de toutes les justifications d’aggiornamento des relations entre les deux pays, les fondements politico-idéologiques d’une partie de la classe politique française revancharde, aujourd’hui vent debout contre l’Algérie et les Algériens.
Le 19 mars 1962-19 mars 2025. L’Algérie célébrera, demain 19 Mars, la Fête de la victoire, qui renvoie également à un autre événement et une autre date capitale dans l’histoire du pays, en l’occurrence la signature des Accords d’Evian, le 18 mars 1962, qui ont mis fin à 132 ans de colonisation française. Des accords qui ont tracé les règles générales à suivre dans les relations entre l’ancienne puissance coloniale et l’Etat algérien indépendant.
L'établissement de rapports interétatiques entre l'Algérie et la France est le principal but de guerre du FLN. Dès le 1er Novembre 1954, sa proclamation dite «Proclamation de Novembre» définissait en formulant ses conditions de paix :
Les publications académiques sont abondantes en France à l’occasion du 60e anniversaire de la signature des Accords d’Evian et en prévision du 60e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie.
Il y a 60 ans, le 18 mars 1962, étaient signés les Accords d’Evian entre le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) et le gouvernement français.
Le livre 60 ans après les Accords d’Evian, récemment paru, relate comment d’inattendues interconnexions humaines ont joué un rôle pour mener à la fin des combats signée le 18 mars 1962 à Evian.
L’acte fondateur de la lutte armée contre la force coloniale, lui-même aboutissement de la somme de luttes antérieures, puis la victoire acquise au prix de sacrifices aux dimensions rares dans l’histoire des mouvements de libération dans le monde agissent encore comme le maître repère dans toute définition de la substance nationale et ses traductions en actes sociétaux et institutionnels.