Le stress hydrique a largement pris une seconde dimension ces dernières années. Il n’est plus seulement lié à la baisse des ressources en eau et la rupture d’approvisionnement, il recouvre également de nouvelles craintes sur la survenue de phénomènes météorologiques entraînant des inondations dans les zones habitées.
Le patrimoine oléicole algérien a subi les néfastes effets du stress hydrique, qui se prolonge depuis des mois. Un début d’assèchement a même été observé dans de nombreuses oliveraies, notamment celles du centre du pays, où se concentre la majorité dudit patrimoine.
Le monde devrait abriter près de 10 milliards de personnes d’ici 2050. Nourrir durablement cette population en pleine explosion nécessite de relever simultanément les défis auxquels sont confrontés, à la fois, les personnes, l’environnement et le climat. Et le dessalement semble être la meilleure solution à l’équation : souveraineté alimentaire et stress hydrique.
Beaucoup d’habitants de la ville de Tiaret, à des degrés différents, vivent un été 2023 des plus difficiles en matière d’approvisionnements en eau potable.
Peut-on dire que la wilaya d’Annaba ne sera pas marquée par une crise d’eau potable durant cet été ? L’on est tenté de répondre par l’affirmative si l’on se fie aux déclarations des autorités locales, en marge de la session de l’APW, tenue la semaine dernière au siège de la wilaya.
Les eaux non traitées sont rejetées dans le milieu naturel, le plus souvent dans les cours d’eau, les plans d’eau et en mer, pour lesquels elles constituent la plus forte source de pollution.
La mobilisation des ressources en eau en cette période de stress hydrique est au centre des préoccupations des citoyens, agriculteurs et opérateurs économiques de la wilaya de Tipasa. La faible pluviométrie enregistrée ces derniers mois inquiète, d’autant plus que le niveau du barrage de Boukourdane a considérablement chuté.
Abordant la situation du stress hydrique que vit le pays, le professeur Ali Daoudi a appelé, hier, les pouvoirs publics à adopter un plan d’urgence d’aide aux agriculteurs affectés par la sécheresse. «Derrière ce stress hydrique, il y a le stress humain et économique», résumera-t-il. «La situation est critique.
Des centaines d’hectares de céréales sont asséchés sur les quatre coins de la wilaya de Bouira à cause de la très faible pluviométrie enregistrée durant au moins les trois derniers mois de l’année en cours.
Pas moins de 26 000 autorisations pour la réalisation de puits et forages agricoles ont été octroyées l’année dernière, a affirmé, jeudi, le ministre de l’Hydraulique Taha Derbal devant les députés.
Des mesures d'urgence en faveur des agriculteurs pour pallier le stress hydrique impactant les périmètres agricoles ont été adoptées hier par le gouvernement, lors de sa réunion hebdomadaire, présidée par le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane.
Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique (MERS) se penche actuellement sur la stratégie nationale de développement de la filière céréalière. Dans ce cadre, le premier responsable du secteur, Kamel Baddari, a réuni hier le groupe de travail chargé de la réflexion autour de cette stratégie.
La situation hydrique à Constantine a atteint un point critique. Sans céder à l’alarmisme et parler de stress et pour sauver certaines cultures, les autorités de la wilaya viennent d’opter pour un palliatif face à la très faible pluviométrie enregistrée dans la région
La généralisation des stations de dessalement de l’eau de mer, le long du littoral, a été recommandée par le président Abdelmadjid Tebboune lors de la réunion, dimanche, du Conseil des ministres.
Le manque de pluviosité durant ce mois d’avril pourrait perturber l’année agricole en cours, notamment pour certaines cultures annuelles stratégiques comme celle des céréales.
Le stress hydrique à travers la wilaya de Bouira a affecté sérieusement la culture céréalière. En effet, les principales cultures, notamment le blé, sont frappées de plein fouet par la sécheresse.
Des missions d’inspection pilotées par la DSA de Guelma pour évaluer l’impact du stress hydrique sur les terres à vocation céréalière ont été diligentées hier lundi. «Les précipitations des trois derniers mois et cette première quinzaine d’avril n’ont pas atteint les volumes nécessaires pour le développement du blé et encore moins, aujourd’hui pour le remplissage des grains», a déclaré à El Watan, un céréaliculteur de la région.
Confrontés depuis plusieurs semaines à de nombreuses perturbations dans la distribution de l’eau potable, les habitants de la commune de Sour El Ghozlane au sud du chef-lieu de wilaya de Bouira n’ont pas reçu le précieux liquide depuis une dizaine de jours. L’eau arrive rarement dans les robinets.
Avec une production totale de 148 000 m3/jour, dont 114 000 à partir d’eaux souterraines et 34 000 en superficielles pour une population de plus d’un million d’habitants, la wilaya de Tiaret accuse un déficit journalier de 56 000 litres/jour, dont 22 000 pour le seul chef-lieu, Tiaret.
Avec une production totale de 148 000 m3/jour dont 114 000 à partir d’eaux souterraines et 34 000 en superficielles pour une population de plus d’un million d’habitants, la wilaya de Tiaret accuse un déficit journalier de 56 000 litres/jour, dont 22 000 pour le seul chef-lieu.