Le sort des 72 prévenus jugés dans le cadre de l'affaire dite des SMS, au centre de laquelle se trouve Saïd Bouteflika, frère conseiller du défunt Président déchu, sera connu aujourd'hui.
La défense des prévenus poursuivis dans le cadre du procès de l’affaire dite des SMS a, dans sa majorité, déconstruit les accusations, alors que celle de Saïd Bouteflika a présenté un chapelet de ce qu’elle a estimé être de «graves violations de la procédure» dans ce dossier.
La défense de Saïd Bouteflika a dénoncé des irrégularités dans l'instruction.
Le procès de l’affaire dite des SMS échangés entre Saïd Bouteflika et des hommes d’affaires a repris hier matin devant la chambre pénale près la cour d’Alger. Ce deuxième jour a été marqué par l’audition de nombreux prévenus. D’abord, Djallal Djouadi, neveu de Mahieddine Tahkout, accusé d’avoir fait sortir 69 voitures du parc de Cima Motors, alors que celle-ci était sous administrateur judiciaire. Il nie les faits et déclare : «Ils m’ont accusé sans aucune preuve.
En fin de journée et après la demande de l’AJT (Agent judiciaire du Trésor) à tous les prévenus condamnés du paiement solidaire de 500 milliards de dinars, en dédommagement du préjudice subi, le représentant du ministère public et en moins de 20 minutes a résumé les faits de cette affaire.
Le procès en appel de l’affaire dite des SMS échangés entre Saïd Bouteflika, frère et conseiller du défunt Président, et des hommes d’affaires a repris hier à la chambre pénale près la cour d’Alger, avec l’audition des nombreux prévenus.
Le procès en appel de l’affaire dite des SMS a repris hier avec les plaidoiries de la défense relatives aux vices de forme. Bon nombre d’entre eux ont fait état devant la présidente de la chambre pénale près la cour d’Alger, de «violations» de la procédure.
En dépit de son insistance et d’une longue bataille, le collectif des avocats constitué dans l’affaire dite des SMS, dans laquelle est poursuivi Saïd Bouteflika et de nombreux hommes d’affaires, n’a pas pu arracher auprès de la présidente de la chambre pénale près la cour d’Alger, le report (le quatrième) du procès.
Plusieurs dossiers de corruption impliquant trois chefs de gouvernement, Ahmed Ouyahia, Abdelmalek Sellal et Noureddine Bedoui, de nombreux ministres, des hommes d’affaires liés aux cercle présidentiel, incarné par Saïd Bouteflika, le frère-conseiller du défunt Président déchu, ainsi que de hauts fonctionnaires de l’Etat, et ouverts entre 2019 et 2020, sont pour la plupart clôturés avec des décisions définitives et quelques-uns restent pendants au niveau de la Cour suprême.
En renvoyant mardi dernier sous quinzaine (4 avril prochain), le procès en appel de l’affaire dite des «SMS» pour laquelle Saïd Bouteflika, frère cadet et conseiller du défunt Président déchu, de nombreux hommes d’affaires ainsi que des cadres et fonctionnaires de l’Etat, la chambre pénale près la cour d’Alger a surpris de nombreux avocats, surtout que la présidente s’est montrée intransigeante quant à un ajournement de plus de deux semaines.
Said Bouteflika est relaxé dans l'affaire des SMS, liée notamment à l'annulation des mandats d'arrêt lancés contre l'épouse et les deux enfants de Chakib Khellil, ancien ministre de l'Energie, en fuite aux USA.
Après son audition par le juge d’instruction, Saïd Bouteflika a été inculpé et placé sous mandat de dépôt pour «financement occulte de campagne électorale», mais surtout «financement du terrorisme». Sa défense a fait appel contre cette décision devant la chambre d’accusation, mais elle a été déboutée.
Saïd Bouteflika, frère-conseiller du défunt président déchu, comparaîtra le 18 avril devant le pôle financier près le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, avec Ali Haddad, pour «financement illicite» de la campagne électorale du 5e mandat avorté, «blanchiment d’argent» et «dissipation de produits de corruption». Des faits liés à l’acquisition de la chaîne de télévision Al Istimrariya et sa mise au service du 5e mandat.
Après sept reports, le procès en appel de l’affaire liée à l’octroi de terrains d’investissement en violation de la loi à Tipasa s’est ouvert avant-hier devant la chambre correctionnelle près la cour de Boumerdès.
Une peine de 10 ans de prison ferme a été requise contre l’ancienne ministre de la Culture, Khalida Toumi, et une autre de 8 ans contre l’ordonnateur financier, Abdelhamid Benblidia, par le procureur près le pôle financier de Sidi M’hamed (Alger), qui a réclamé aussi une condamnation de 5 ans de prison contre l’ex-directeur de la culture de Tlemcen, Miloud Hakim. Le verdict sera connu le 7 avril prochain.
L’ancien Garde des sceaux, Tayeb Louh et Said Bouteflika, le frère conseiller du défunt président déchu, comparaitront aujourd’hui, devant le tribunal criminel d’appel à Alger, dans le cadre de l’affaire dite des « SMS », qu’ils échangeaient pour « interférer » dans le travail de la justice au profit du patron de l’ETRHB, Ali Haddad, et de l’ex-ministre de l’Energie, Chakib Khellil, pour laquelle, ils avaient été condamnés respectivement à 6 ans de réclusion criminelle et à 2 ans de prison.