La situation chaotique au Proche-Orient et sur les territoires occupés prend une nouvelle tournure et une énième escalade.
Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, poursuit sa tournée au Proche-Orient. Septième virée dans la région depuis le début de l’agression israélienne contre la Bande de Ghaza, ce nouveau périple s’annonce long.
Le blocage par les Occidentaux des résolutions russe et brésilienne pour le règlement pacifique de la «crise israélo-palestinienne», pendant les réunions du Conseil de sécurité de l’ONU, a démontré l’approche néocoloniale des principaux Etats de l’Occident envers le processus de paix au Moyen-Orient.
Le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, appelle à «une action collective» impliquant toutes les forces internationales «influentes et agissantes» pour mettre un terme au massacre des Palestiniens à Ghaza et en finir avec l’impunité dont jouit l’occupant israélien.
Des rapports dénonçant les exactions israéliennes, tels que celui présenté il y a deux semaines par le coordinateur spécial des Nations unies pour le processus de paix, s’empilent sur les bureaux des instances onusiennes sans que des suites ne soient données à leur contenu.
La Palestine a appelé de nouveau la communauté internationale à fournir la protection internationale au peuple palestinien et prendre les mesures nécessaires pour sanctionner l’entité sioniste pour ses crimes commis dans les territoires palestiniens occupés, rapporte l’agence de presse WAFA.
Le village palestinien d’Al-Araqib a été démoli pour la 219e fois par les forces de l’occupation sionistes, ont rapporté hier des médias. Aziz al-Turi, membre du «Comité local pour la défense d’al-Araqib», cité par des médias, a déclaré que les forces sionistes ont pris d’assaut le village et démoli ses maisons pour la 219e fois. Al-Turi a indiqué que la démolition a été effectuée malgré les souffrances de la population à cause de la forte augmentation de la température.
Le ministère palestinien des Affaires étrangères et des Expatriés a appelé la communauté internationale à «assumer ses responsabilités juridiques envers les prisonniers palestiniens, en œuvrant à mettre fin à leur détention illégale».
Le porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abou Rudeineh, a indiqué lundi que l’invasion des terres de l’Etat de Palestine par les colons sionistes ne change rien au fait qu’il s’agit de terres palestiniennes, affirmant que «cette invasion, qui vient par la force des armes, ne crée pas un droit».
L’Arabie Saoudite sunnite, premier exportateur mondial de pétrole, et l’Iran chiite avaient rompu leurs liens en 2016 après l’attaque de missions diplomatiques saoudiennes par des manifestants dans la République islamique, à la suite de l’exécution par Riyad d’un religieux chiite. Leur rapprochement devrait être formellement célébré à l’occasion d’une visite du président iranien, Ebrahim Raïssi, à Riyad.
L’Arabie Saoudite a décidé de s’associer en tant qu’Etat «partenaire du dialogue» à l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), chapeautée par Pékin et Moscou, a rapporté hier l’agence de presse officielle saoudienne.
Le président chinois Xi Jinping a salué hier le récent réchauffement des liens Iran-Arabie Saoudite, facilité par Pékin, lors d’un échange téléphonique avec le prince héritier saoudien Mohammed Ben Salmane, selon un média d’Etat.
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, a convenu avec son homologue iranien, Hussein Amir Abdullahian, de tenir une réunion pendant le mois de Ramadhan dans le cadre de l’accord sur le rétablissement des liens entre les deux pays.
Les deux principaux partis chrétiens, les Forces libanaises et le Courant national libre, se sont également élevés contre la décision du Premier ministre, qui dirige le pays depuis que le mandat du président de la République, un chrétien maronite, a expiré il y a près de cinq mois.
La forteresse syrienne de Saladin a résisté à de nombreux assauts, mais ses remparts de pierre se lézardent, fragilisés par le séisme du 6 février dernier qui, en plus de son lourd bilan humain, a endommagé de nombreux sites historiques en Syrie.
L’Arabie Saoudite et l’Iran, qui ont rompu leurs liens en 2016, ont annoncé hier qu’ils allaient rétablir leurs relations diplomatiques d’ici deux mois à l'issue de pourparlers en Chine. «A la suite de pourparlers, la République islamique d’Iran et le royaume d’Arabie Saoudite sont convenus de reprendre leurs relations diplomatiques et de rouvrir les ambassades et représentations (diplomatiques) dans un délai maximum de deux mois», a indiqué l’agence iranienne Irna, citant un communiqué conjoint publié par les médias d’Etat des deux pays.
Quarante-cinq membres du Congrès américain ont appelé le président des Etats-Unis, Joe Biden, «à prendre toutes les mesures diplomatiques pour arrêter l’annexion de la Cisjordanie occupée par l’entité sioniste et sauver la solution à deux Etats, conformément aux résolutions onusiennes et celles du Conseil de sécurité».
Historiquement conservateur et fermé, le royaume a mis en place des visas touristiques en septembre 2019, quelques mois avant que la pandémie de coronavirus ne donne un coup d’arrêt au secteur à l’échelle mondiale.
Le président des Emirats arabes unis, cheikh Khalifa Ben Zayed Al Nahyane, qui avait accompagné ces deux dernières décennies l’ascension fulgurante de son pays sur la scène internationale, est décédé hier à l’âge de 73 ans, ont annoncé les autorités.
Des millions de dollars du gouvernement de Riyad en Arabie Saoudite seront investis dans des entreprises de haute technologie israéliennes, a rapporté le 7 mai le Wall Street Journal, soulignant qu’il s’agit du premier investissement public saoudien jamais réalisé en Israël.