Bien que le département du commerce n’eut de cesse d’exhorter les agents économiques à intensifier la fluidité des ventes de vêtements de l’Aïd pour les bambins et de proposer des services et des produits à des tarifs bas et compétitifs, les prix du prêt-à-porter n’en restent pas moins exorbitants pour les ménages.
L’expression populaire «La'âm Eli Yrouh khir men li yji» (l’année qui s’en va est meilleure que celle qui arrive), revenant souvent sur les lèvres des Algériens de nos jours, est devenue presque une devise populaire. Une dure réalité qui rappelle chaque année aux consommateurs qu’ils ne sont guère à l’abri des mauvaises surprises, qu’elles soient le fruit de la spéculation ou les conséquences des pratiques commerciales illicites.
La baisse des prix ces derniers jours a concerné presque tous les légumes. Les agrumes sont cédés à des prix abordables, vu la production exceptionnelle de cette année. Reste que les viandes locales sont toujours inaccessibles.
A près de deux semaines du début du mois sacré, les prix des produits de première nécessité ne cessent de grimper. Nouveau coup de marteau pour le pouvoir d’achat des Algériens.
Le mois de Ramadhan 2023 risque de ruiner les ménages algériens. Malgré les préparatifs entamés, plusieurs mois avant le début de cette période de jeûne, le marché reste perturbé et les prix des biens de consommation sont trop élevés, voire inaccessibles pour les petites et les moyennes bourses.
Les marchés de la capitale et même les vendeurs par camions mobiles sur le bord des routes ont affiché une hausse vertigineuse des prix des légumes et des fruits, coïncidant avec le début du mois de Ramadhan.
Les prix des fruits et légumes enregistrent depuis quelques jours une hausse vertigineuse. Dans la wilaya de Bouira et dans toutes les régions du pays, le phénomène est désormais coutumier, à quelques jours du début du mois de Ramadhan.