Les prix des fruits et légumes enregistrent depuis quelques jours une hausse vertigineuse. Dans la wilaya de Bouira et dans toutes les régions du pays, le phénomène est désormais coutumier, à quelques jours du début du mois de Ramadhan.
En l’absence de stratégie et de solutions fiables pouvant mettre un terme à ces envolées incontrôlées des prix des produits de large consommation, tous les arguments sont bons pour justifier ces augmentations. Au niveau du marché couvert sis à proximité de l’ancienne gare routière de la ville de Bouira, la hausse des prix était vraiment ressentie. «Avant, c’étaient le prix et la qualité de la pomme de terre qui posaient problème, maintenant, c’est quasiment tous les autres produits qui sont hors de portée de la bourse moyenne», a déploré un citoyen.
L’oignon et la salade sont pratiquement les légumes les plus touchés par ces augmentations. Leurs prix ont battu tous les records. Une situation inédite. Le prix d’un kilo d’oignon est affiché à 170 DA, tandis que la tomate est à 150 DA. Les prix des autres aliments ont également touché le plafond. Ils varient entre 120 et 160 DA, a-t-on constaté. Pourquoi ces augmentations reviennent à chaque fois et presque à la même période de l’année ? La question reste posée. Pourtant, la production saisonnière des produits de large consommation est bonne, a estimé un responsable de la direction des services agricoles (DSA) de la wilaya de Bouira.
En prévision du mois de Ramadhan, trois points de vente (marchés de solidarité) ont été ouverts cette année au chef-lieu de wilaya. Cependant, les prix affichés sont presque les mêmes pratiqués au niveau des autres marchés de proximité. «Il n’y a pratiquement aucune différence ni par rapport aux prix ni concernant la qualité», a-t-on regretté. La hausse des prix des produits alimentaires qu’enregistrent les marchés de fruits et légumes de la wilaya de Bouira continuent de provoquer le désarroi des ménages à faibles revenus.