Ouvertes hier, les audiences relatives à la requête d’indication introduite le 15 mars dernier par le Nicaragua, devant la Cour internationale de justice (CIJ), la plus haute juridiction de l’Onu, contre l’Allemagne pour «complicité» de génocide à Ghaza, ont été entamées par les exposés de l’équipe juridique du Nicaragua, au Palais de la Paix, à La Haye, aux Pays-Bas, et doivent se terminer aujourd’hui avec les plaidoiries de la partie allemande.
L’attaque du Hamas du 7 octobre 2023 a mis les gouvernements occidentaux et une partie de leurs classes politiques face à eux-mêmes, c'est-à-dire tels qu’ils sont conçus pour défendre leurs intérêts exclusifs et ceux de leur allié inconditionnel, Israël.
La frêle vie de la fillette Hind Rajab, six ans à peine, a été emportée comme un fétu de paille par l’ouragan de la guerre sans nom que livre la machine à tuer d’Israël aux populations de Ghaza.
Destructions massives et catastrophe humanitaire. Le monde découvre depuis hier, premier jour de la trêve temporaire entrée en vigueur à 7h, heure locale (5h GMT), l’ampleur des dégâts causés par l’agression barbare israélienne à Ghaza.
A près de 40 jours de l’offensive israélienne sur la bande Ghaza, le génocide continu faisant tomber en martyre plusieurs milliers d’enfants, de femmes et poussant à l’exode de plusieurs autres familles.
Que l’élite politique française organise une marche contre l’antisémitisme, c’est de son droit, mais qu’elle le fasse au nom des «valeurs républicaines et du droit», c’est une véritable manipulation, voire une forfaiture. En réalité ce qui visé c’est d’apporter, par ce biais-là, un nouveau soutien à Israël après l’avoir exprimé publiquement, directement ou à travers divers médias publics et privés complices, et cela, depuis un mois, sans relâche, réserve ni nuance.
L'histoire des conflits armés dans le monde a montré que les enfants ont toujours été les principales victimes. Dans la guerre génocidaire menée depuis plus d’un mois par l’armée sioniste contre la population palestinienne, ces petits sont les cibles privilégiées.
Le conflit entre l’armée d’occupation israélienne et les Palestiniens ne date pas du 7 octobre dernier, il a commencé en 1948 avec la décision du Conseil de sécurité de l’ONU ou plutôt des cinq puissances mondiales de créer une entité israélienne en Palestine.
C’est le plus grand massacre de population entrepris depuis la Seconde Guerre mondiale, plus de 10 000 morts, 25 000 blessés, dont une des caractéristiques est que le tiers sont des enfants. Jamais autant d’enfants n’ont été tués ou mutilés en à peine un mois, de la façon la plus tragique, c'est-à-dire dans leur maison, leur rue ou leur école, sous des bombes larguées de jour et de nuit. Parqués ou errants, privés de parents, les survivants n’ont pour seul horizon que les ruines et pour quotidien des explosions de bombes au phosphore blanc.
La diplomatie américaine accentue la pression sur l’Autorité palestinienne pour lui faire jouer un rôle important après la fin de la guerre à Ghaza. Anthony Blinken, le secrétaire d’Etat américain, l’a encore signifié au président Mahmoud Abbas, lors d’une entrevue qui a réuni les deux hommes à Ramallah, dimanche dernier.