L’octroi répété d’incitations fiscales et douanières (IFD) affaiblit le recouvrement des recettes budgétaires en Algérie, sans pour autant générer les bénéfices macroéconomiques attendus en termes de croissance, de diversification des exportations et de création d’emplois. Entre 2014 et 2024, la part des recettes fiscales par rapport au PIB diminuait, passant de 12,2% à 11,2%, bien en deçà du potentiel estimé à 15% (40% pour un pays avancé). Ce niveau de 11,2% reste faible, même comparé à des pays ayant une structure économique similaire.
Les récentes visites de travail et d’inspection effectuées à l’intérieur du pays par le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique ont pour entre autres effets de révéler à l’opinion publique un potentiel économique en pleine expansion.
Sous l’impulsion de la présidence de la République via le ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), (ex-ANDI) a accordé, hier, à l’EPE Sider El Hadjar, une ultime prorogation de délai d’une année.
La Banque africaine de l’énergie, fruit d’un partenariat entre Afreximbank et l’Organisation des producteurs de pétrole africains (APPO), devrait lancer son activité «plus tard cette année avec un capital initial autorisé de 5 milliards de dollars», rapporte l’agence Reuters.
L’investissement dans la production du gaz naturel est crucial ; car d’ici 2050, la demande va connaître un accroissement important, surtout dans les pays asiatiques.
Encourager l’investissement national se place parmi les priorités des pouvoirs publics. Le chef de l’Etat n’a eu de cesse d’affirmer, pour sa part, l’impérieuse relance économique basée sur le potentiel local et renforcé par les IDE dans la perspective de la diversification des produits et pourquoi pas de se frayer un chemin vers le marché international.
L’opérateur de téléphonie mobile, Djezzy, a réalisé des investissements de plus de 24,9 milliards de dinars en 2023, en hausse de 38,5% sur un an, selon un communiqué publié hier par cette entreprise publique.
Annoncée en grande pompe après sa validation du temps de la «issaba», cette joint-venture allait, entre autres, créer de l’emploi, fabriquer du rail et éliminer même l’importation des pipelines qui servaient l’industrie pétrolière et hydraulique. Janvier 2024 : rien n’a été fait.
Depuis la première découverte d’un champ gazier en 1956 à Hassi R’mel, entré en production le 1er avril 1961, et le recouvrement de la souveraineté nationale en 1962, l’Algérie n’a cessé d’augmenter ses investissements dans ce secteur névralgique.
Des sources de S&P Global suggèrent que «les exportations égyptiennes et algériennes devraient augmenter en janvier pour atteindre des niveaux supérieurs à décembre».
Le président du conseil d’administration du Conseil d’affaires algéro-américain (USABC), David Wilhelm, souligne que les investisseurs américains «sont arrivés en Algérie, car étant convaincus des opportunités d’investissement qui y sont offertes».
La Cnuced estime qu’une «augmentation modeste» des flux d’investissements directs étrangers en 2024 semble possible, car les projections relatives à l’inflation et aux coûts d’emprunt indiquent une stabilisation des conditions de financement pour les opérations d’investissement.
Le PDG a déclaré que le Groupe aspirait à développer son portefeuille d’investissement par l’extension de ses activités dans le domaine des industries pétrochimiques.
Lors de sa récente visite de travail dans la wilaya de Tizi Ouzou, le ministre de l’Energie et des Mines a annoncé un projet d’exploitation d’une mine de feldspath, actuellement en phase d’étude préliminaire. M. Arkab a souligné la «présence de ce minéral dans nombre de régions du pays, et la mine la plus importante en termes de capacités est celle de Tizi Ouzou».
Assouplir les procédures relatives à l’octroi de visas aux investisseurs étrangers, voire leur remplacement par un visa électronique, est le plaidoyer de Mohamed El Adel de l’université d’Istanbul (Turquie).
Région à fortes potentialités industrielles, en raison de la présence d’un nombre important d’unités sur son territoire, la wilaya de Bordj Bou Arréridj a montré la voie depuis plusieurs années, en réussissant à couvrir la demande nationale en différents produits de bonne qualité, avec une option pour l’export, notamment vers les pays africains.
Au terme des journées de l’entrepreneuriat organisées par le Conseil du renouveau économique algérien (CREA), le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, est longuement revenu devant les chefs d’entreprises et les jeunes porteurs de projets sur les dossiers économiques de l’heure.
Chercheur associé au Cread, le professeur Mohamed Himrane aborde dans cet entretien l’importance des mesures fiscales contenues dans le projet de loi de finances 2024. Pour lui, la suppression de la TAP entre dans la stratégie d’un allégement fiscal progressif. Cette décision va contribuer à la promotion du climat des affaires en Algérie, soulignant que l’Etat a prévu plusieurs mesures alternatives afin de compenser le manque à gagner qui sera généré sur les recettes des collectivités locales.
Le PIB de l’Algérie a retrouvé son niveau d’avant la pandémie en 2022, tandis que les prix élevés du pétrole et du gaz ont permis une amélioration marquée de ses soldes extérieurs et budgétaires.
Le Premier ministre a affirmé jeudi que le montant des dépenses d’investissement consacré dans le budget de l’Etat pour l’année 2023 s’élève à 4019 milliards de dinars.