Né le 15 juin 1922, à Bordj Menaiel, Mohamed Harfouche est un combattant de la première heure, dont le nom restera gravé dans la mémoire collective.
Une nouvelle enquête menée par l’historien français, Fabrice Riceputi, a levé le voile sur la généralisation de la pratique de la torture durant la Guerre de Libération, sur ordre des militaires français, et avec l’aval de l’Etat.
Les enfumades, les chambres à gaz et la torture, innovées par l’armée française durant la Guerre de Libération. Les enfumades et le gaz Comme pour venger leurs échecs, les généraux français n’épargnent rien. C’est ainsi que, dans le Dahra insurgé en juin 1945, périt la tribu des Ouled Riah, emmurée dans une grotte par un feu entretenu toute la nuit au niveau des accès. Femmes, enfants, vieillards, qui espéraient s’y réfugier, hommes et bêtes moururent asphyxiés. Dehors, le général Pélissier et ses hommes alimentaient le feu, insensibles aux cris, aux gémissements et à l’agonie des hommes, des femmes et des enfants.
L’histoire est, aujourd’hui encore, esquivée – et parfois tue – dans les récits officiels d’outre-Méditerranée. Pourtant, les faits sont là : entre 1956 et 1962, l’armée française a eu recours à des armes chimiques contre les moudjahidine.
Le succès retentissant de l’embuscade organisée par les maquisards de l’ALN, qui avait eu lieu au début de l’après-midi du jeudi 28 février 1957 à l’extrémité sud-ouest de la wilaya de Tipasa, passe aujourd’hui malheureusement sous silence.
«L’histoire de la chasse aux lions glorifie le chasseur, jusqu’à ce que les Lions aient leurs historiens». Chinua Achebe. Nigeria
L a France, après l’indépendance de notre pays, a reconnu officiellement, mais tardivement, la «guerre d’Algérie» au lieu d’«événements d’Algérie». Pour beaucoup, c’est enfin la reconnaissance du colonisateur de la «guerre de Libération» et par conséquent de l’occupation de notre pays.
Le 12 décembre 1954, quelques semaines après le déclenchement de la Révolution dans les Aurès, sous le commandement de Mostefa Ben Beboulaïd, chef de la Zone I, avait eu lieu la bataille de Tababoucht, connue également sous le nom de bataille de Seffah Ellouz, un lieu situé dans l’actuelle commune de Kimmel (wilaya de Batna).
II y a 70 ans, jour pour jour, avait eu lieu l’une des premières batailles de la Guerre de libération, quinze jours à peine après le déclenchement de la révolution de novembre 1954 dans la région des Aurès à travers les premières opérations dirigées par le chef de la zone I, Mostefa Benboulaïd.
Dans l’entretien accordé à El Watan, Ouanassa Siari Tengour, historienne au long cours, revient sur le déclenchement de la Guerre d'Algérie le 1er Novembre 1954 dans l'Aurès. Elle évoque, avec force détails, la genèse du mouvement dans cette partie du pays.
«Tant que les lions n’auront pas leur historien, les récits de chasse tourneront à la gloire du chasseur.»
Pour tenter de comprendre plus et mieux ce qui s’est passé en ce premier du mois de novembre 1954, et comment cela est-il arrivé, nous avons interrogé Sid Ali Abdelhamid, un témoin du temps, qui a poussé ses premiers vagissements à l’aube des éruptions des fièvres patriotiques des années 20 et qui, depuis n’a plus quitté le terrain politique national jusqu’à 1955, année où les forces d’occupation l’ont embastillé pour qu’il aille grossir le peuple des prisons colonialistes.
Vous publiez aux éditions La Découverte un livre richement documenté sur «la première guerre d’Algérie», celle de 1830, début des terrifiantes années de l’invasion française jusqu’en 1852. Pourquoi cet angle de recherches ?
L’historien et chercheur algérien Fouad Soufi estime que «le 1er Novembre est le marqueur fondamental de l’Algérie». «C’est cette date qui nous distingue de notre environnement géographique et culturel. C’est cette date qui fait ce que nous sommes.
Native d’Oran, Aline Larribère était la dernière d’une lignée de militants anticolonialistes. Actifs pour la justice et la liberté du peuple, leur engagement n’a jamais fait défaut pour l’Algérie
Le Forum France-Algérie a choisi de rendre hommage à Paris à trois figures du combat anticolonialiste et de l’action sociale Nils Andersson, Alice Cherki, et Nelly Forget, ainsi qu’à l’Association des Anciens appelés en Algérie et leurs amis contre la guerre (4ACG), dont les membres anciens appelés reversent leur retraite de combattant pour financer des opérations de développement en Algérie et dans les pays qui souffrent de la guerre.
Les victimes de l’OAS sont nombreuses. Leur mémoire reste vivace chez leurs familles. Il y aurait eu quelque 3000 victimes de cette sinistre organisation. Saïd Chellouche, employé algérois originaire de Boumahni (Tizi Ouzou) fut l’un d’eux.
S’il est un moment bien oublié de l’histoire de la guerre de Libération nationale, c’est assurément l’action menée par la cellule FLN d’Es Sénia (Oran) contre un avion d’Air France qui effectuait la liaison entre Oran et Paris.
Le Professeur Michel Martini, un des pères de la chirurgie orthopédique en Algérie, est décédé jeudi dernier à l’âge de 98 ans, à Paris, selon ses proches.
Les événements connus dans l’histoire contemporaine sous le nom des «manifestations du 11 décembre 1960» sont en fait un faisceau de faits historiques extrêmement importants, dont la lecture demeure, jusqu’à aujourd’hui, ouverte.