Au lendemain de l’arrivée à Doha, au Qatar, d’une délégation israélienne pour rencontrer des médiateurs, le Hamas a déclaré, hier, que les discussions menées au Qatar en vue d’une trêve dans la bande de Ghaza étaient «sérieuses et positives».
On s’attendait à tout, sauf à ça ! Qu’un haut fonctionnaire de l’Organisation des Nations unies fasse preuve d’autant d’aveuglement et de discrimination à l’égard des Palestiniens qui subissent un véritable génocide, ordonné par Benyamin Netanyahu et les suprémacistes racistes de son gouvernement.
l Un nouvelle enquête en provenance de la bande Ghaza met en évidence les profonds effets psychologiques de la guerre en cours, en particulier sur les enfants blessés, handicapés, séparés de leur famille ou non accompagnés. 96% des enfants pensent que leur mort est imminente et 49% souhaitent mourir.
l Depuis le début de l’agression israélienne contre la bande de Ghaza, le 7 octobre 2023, au moins 44 875 Palestiniens ont été tués et 106 454 personnes blessées, alors que des milliers de disparus sont toujours sous les décombres.
L’armée d’occupation israélienne continue de semer la mort dans la bande de Ghaza, alors que l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a annoncé suspendre la livraison d’aide, depuis un point de passage clé avec Israël.
Le jeune reporter de la chaîne Al Jazeera, Fadi Al Wahidi, est aujourd’hui alité et plongé entre la vie et la mort, dans un hôpital de Ghaza. Blessé le 9 octobre dans un camp de réfugiés de Jabalya par un tir israélien, son état s’est rapidement détérioré faute de soins adéquats.
L ’Amérique vient de se distinguer pour la quatrième fois par son peu de scrupule, son soutien absolu à l’arbitraire et au crime, son alignement total sur l’injustice et son appui aux ennemis de la liberté et des droits de l’homme. Au Conseil de sécurité de l’ONU, Washington a opposé son veto à une résolution qui appelait à un cessez-le-feu immédiat à Ghaza et à la libération des otages israéliens détenus par Hamas.
Il n’y a pas d’échappatoire, il n’y a pas d’issue, laissons Beyrouth derrière nous, la mer nous fait face, nous renaissons», déclamait le grand poète palestinien Mahmoud Darwiche en février 1983 devant le Conseil national palestinien réuni à Alger.
Les débats autour de la situation humanitaire à Ghaza se sont poursuivis très tard dans la soirée d’hier, au sein du Conseil de sécurité de l’Onu, et devront se terminer par le vote d’un projet de résolution présenté et rédigé par le Guyana et les 10 membres non permanents du Conseil de sécurité, exigeant un cessez-le-feu «immédiat, inconditionnel et permanent» à Ghaza.
Jamais l’administration américaine ne s’est autant couchée que celle de Joe Biden. Celui-ci a fait preuve d’une horrible faiblesse devant Benyamin Netanyahu, qui n’a raté aucune occasion de l’humilier publiquement ainsi que son secrétaire d’Etat Antony Blinken.
Alors que demain mardi va se dérouler l’élection présidentielle américaine, l’Administration Biden aura échoué à imposer un cessez-le-feu à Ghaza et mettre un terme à la frénésie criminelle de son grand allié au Moyen-Orient.
Philippe Lazzarini, le chef de l’UNRWA, a déclaré hier que le démantèlement de l’Agence onusienne pour les réfugiés palestiniens comme l’a décidé récemment le Parlement israélien «privera les enfants palestiniens d’apprentissage».
Au moins 47 personnes ont été tuées et des dizaines d’autres ont été blessées dans des frappes qui ont ciblé, dans la nuit de jeudi à vendredi, le centre de la bande de Ghaza, a indiqué hier l’agence Wafa.
Le bilan des victimes de l’agression sioniste contre Ghaza, qui se poursuit depuis le 7 octobre, pourrait s’élever à 186 000 martyrs, selon une étude publiée dans la revue Lancet.
En sanctionnant lourdement le député Sebastien Delogu du groupe LFI, dirigé par Jean-Luc Mélenchon, pour avoir brandi un drapeau palestinien dans l’hémicycle, le Parlement français se range une nouvelle fois derrière Israël et son puissant lobby sioniste, le CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France).
Alors que les opérations de recherche des corps des victimes exécutées par les forces d’occupation coloniales sionistes à l’intérieur et aux alentours de l’hôpital Al Shifa à Ghaza, il y a deux semaines, d’autres charniers ont été découverts hier dans l’enceinte même du complexe médical Nasser, à Khan Younès, au sud de Ghaza, où près de 2000 personnes sont portées disparues, après le retrait des forces d’occupation de la ville. Celles-ci avaient assiégé le complexe durant deux semaines, il y a plus d’un mois, avant d’annoncer leur retrait le 7 avril.
L’armée d’occupation israélienne a intensifié ses frappes meurtrières sur la bande de Ghaza, territoire qu’elle assiège et bombarde continuellement depuis 196 jours et où environ 2,4 millions d’habitants sont menacés de famine, selon les Nations unies.
L’agression militaire israélienne contre la bande de Ghaza a transformé l’enclave palestinienne en «enfer humanitaire», a dénoncé jeudi le secrétaire générale de l’ONU, Antonio Guterres, devant le Conseil de sécurité des Nations unies. M. Guterres a prévenu que «le Moyen-Orient est au bord du précipice», selon des propos rapportés par l’APS.
Les attaques meurtrières se poursuivent dans la bande de Ghaza, avec de nouvelles victimes palestiniennes et des blessés signalés hier, dans des bombardements perpétrés par l’armée d’occupation sioniste.
Le mouvement Hamas a rejeté la proposition de trêve émise par Israël via les médiateurs américain, égyptien et qatari, mettant ainsi fin au nouveau cycle de pourparlers qui s’est tenu la semaine dernière au Caire. Hamas estime que l’offre israélienne ne répond à aucune des revendications principales de la résistance palestinienne.