Même si ces actions sont purement symboliques et restent bien en deçà, en nombre, de l’horreur que vit le peuple palestinien à Ghaza, la reprise de l’offensive militaire israélienne et ses atrocités s’est accompagnée depuis quelques semaines d’un frémissement militant au niveau des sociétés civiles en solidarité avec la Palestine meurtrie.
Alors que des médecins légistes ont affirmé que les 15 humanitaires «ont été tués pour la plupart par des balles dans la tête et le torse, ainsi que par des blessures causées par des explosifs», Israël a évoqué, dans un rapport, un «malentendu opérationnel» des forces israéliennes qui les a conduites à «tirer sur les ambulances».
Alors que les négociations entre Palestiniens et Israéliens s’embourbent de nouveau et peinent à sortir avec un accord de cessez-le-feu permanent, les forces d’occupation sionistes redoublent de férocité en intensifiant leurs frappes sur Ghaza.
Alors qu’une procédure de révocation a été engagée par l’armée contre des médecins militaires ayant signé une pétition appelant au retour des otages et à la fin de la guerre, plus de 300 pilotes de ligne, soit le tiers de ceux qui exercent dans de grandes compagnies aériennes israéliennes privées, comme Arkia, Isra Air, Challenge Airlines, Air Haifa et d’autres, ont rejoint l’appel en paraphant la pétition exigeant le retour des otages «même si c’est au prix de la fin de la guerre à Ghaza», parce que, ont-il averti, «chaque jour qui passe met leur vie en danger».
«Le mouvement et les factions palestiniennes ont rempli toutes leurs obligations dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu, mais Netanyahu et son gouvernement ont violé l’accord avant l’achèvement de la première phase et ont recommencé à commettre les crimes les plus odieux et tous les types de génocide en répandant les tueries, la destruction et la famine», dénonce Khalil Al Hayya, le chef du bureau politique du Hamas.
«Le Hamas est prêt à libérer tous les otages israéliens dans le cadre d’un accord d’échange global qui comprend l’arrêt complet de la guerre et le début de la reconstruction de Ghaza», a déclaré, samedi à Al Jazeera, Tahar Al Nounou, membre de la direction politique du Hamas. Propos qu’il a confirmés hier à l’AFP.
Les signataires de la tribune sont formels : l’armée israélienne mène une guerre contre l’information elle-même. En visant les reporters, photographes, techniciens des médias, elle cherche à effacer toute trace de la réalité sur le terrain.
Pas moins de 45 pays et organisations internationales ont soumis leurs exposés écrits à la Cour internationale de justice (CIJ), saisie par l’ONU à la suite de l’interdiction de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) par l’entité sioniste en octobre 2024, annonce le centre d’information des Nations unies pour l’Europe occidentale.
La présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Mirjana Spoljaric, a qualifié la situation humanitaire à Ghaza d’«enfer sur terre». «Les gens n’ont pas accès à l’eau, à l’électricité et à la nourriture dans de nombreuses régions», a-t-elle dénoncé dans une déclaration à Reuters vendredi, au siège du CICR à Genève.
Environ 100 médecins militaires de réserve ont signé, vendredi dernier, une pétition appelant à «la fin de la guerre à Ghaza pour permettre le retour des otages».
Faisant référence aux Conventions de Genève, il a notamment souligné l’obligation de la puissance occupante d’assurer la fourniture de nourriture et de matériel médical à la population.
Encouragé par l’impunité dont il jouit, Israël a bombardé, hier, des tentes abritant des journalistes palestiniens, tuant l’un d’eux et blessant au moins une dizaine d’autres.
Une plainte pour « crimes de guerre» contre 10 Britanniques ayant servi dans l'armée israélienne à Ghaza a été déposée hier, auprès de la police londonienne par l'un des plus grands avocats des droits de l'homme du Royaume-Uni, Me Michael Mansfield KC, a écrit la presse britannique, dans ses éditions d’hier.
L'Algérie a appelé, hier, le Conseil de sécurité des Nations Unies à faire preuve de plus de fermeté face aux violations des accords de cessez-le-feu constatés dans différents conflits à travers le monde, reprochant à l'organe onusien son «inaction» devant ces dépassements.
Confondue par l’enregistrement vidéo, sur l’exécution des 15 humanitaire à Rafah, l’armée israélienne est revenue sur ses déclarations, en affirmant que la «version initiale» qu’elle a avancée, en présentant les victimes comme des combattants du Hamas, «était erronée». Dans une nouvelle enquête, elle a nié que ses troupes ont tiré de près sur les humanitaires ou tenté de dissimuler leurs corps.
Pourtant, a-t-il relevé en se référant à la base de données sur la sécurité des travailleurs humanitaires, le nombre des attaques contre ces derniers augmente. «En 2023, ce chiffre était de 280. Notre réseau a perdu 18 personnes dans l’exercice de leurs fonctions cette année-là, dont six membres de notre société nationale en Israël, lors de cette terrible journée d’octobre.
Dans une lettre poignante, rendue publique samedi dernier, le secrétaire général de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, Joagan Chapagain, a écrit en apprenant la nouvelle de l’exécution des 15 humanitaires : «Un nombre record de travailleurs humanitaires ont été tués.
Face au crime contre l’humanité perpétré contre les Ghazaouis, des partis algériens de divers horizons ont exprimé leur indignation et manifesté leur solidarité au peuple palestinien, qui fait face à une pitoyable guerre de génocide et d’épuration ethnique
En tant qu’un des membres fondateurs de la Cour pénale internationale (CPI), la Hongrie est tenue de respecter les décisions de cette juridiction, mais elle est revenue sur ses engagements internationaux, en décidant non seulement d’être le premier pays européen à recevoir sur son sol le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, visé par cette juridiction par un mandat d’arrêt international pour des «crimes de guerre et contre l’humanité» à Ghaza, mais aussi le premier à annoncer son retrait du Statut de Rome, se mettant ainsi en violation avec le droit international et européen.
Le contenu d’une vidéo d’un des 15 humanitaires exécutés par l’armée israélienne vient de faire voler en éclats la thèse de l’Etat hébreu selon laquelle les victimes étaient des combattants du Hamas.