Enseignante à la faculté des sciences de la terre, de la géographie et de l’aménagement du territoire de l’université des Frères Mentouri Constantine 1, le Dr Lamia Bouldjemar aborde dans cet entretien la législation régissant la préservation du patrimoine urbain en Algérie.
Prévue jusqu’au 22 novembre à Bakou, en Azerbaïdjan, la COP29 est présentée comme celle des finances. En effet, les Etats doivent s’accorder sur un nouvel objectif mondial de financement pour lutter contre le réchauffement climatique. Explications !
La COP29 de Bakou, en Azerbaïdjan, se déroule dans une atmosphère internationale très particulière, marquée par une série d’événements, crises et conflits qui ne manqueront pas de peser sur la qualité des décisions qui en sortiront.
Première nouvelle ! La COP28 a été lancée avec l’adoption des recommandations du Comité de transition sur les pertes et dommages avec des promesses de mobilisation de plus de 400 millions de dollars pour le Fonds des pertes et des dommages.
La question des «crédits carbone» revient cette année encore sur la table des négociations. Mais pour la première fois, les observateurs estiment que les pays pourraient s’entendre sur un mécanisme crédible et susceptible de contribuer à la réduction des gaz à effet de serre. D’ailleurs, à l’ouverture de la COP29, un premier résultat a été obtenu concernant les règles régissant le marché des crédits carbone, sachant que ce type de crédits n’obéissait pas à une régulation au niveau international.
L’alerte a été donnée lorsqu’un groupe de chercheurs affiliés au programme dédié aux coraux à la NOAA, après avoir obtenu des rapports confirmés sur des phénomènes de blanchissement dans 74 pays ou territoires, dans les hémisphères Nord et Sud, mettaient en garde : «La planète se trouve actuellement au beau milieu de l’épisode de blanchissement le plus massif jamais enregistré.»
Pour inciter les nouveaux diplômés à être des entrepreneurs, l’opération «un diplôme/une start-up» est lancée depuis deux ans. Etat des lieux et mode d’emploi de l'entrepreneuriat universitaire.
Le e-commerce vient en tête des projets proposés par les étudiants en fin de cycle. Les universités de l’est du pays sont classées premières en nombre d’idées innovantes. Un guichet unique sera prochainement mis en place. Ahmed Mir, président de la Commission nationale de coordination et de suivi de l’innovation et des incubateurs universitaires et aussi directeur des études à la direction générale de la recherche scientifique et le développement technologique au ministère de l’Enseignement supérieur, explique dans cet entretien que la politique «un diplôme/une start-up» connaît une adhésion de la corporation estudiantine.
La nappe albienne, plus grande réserve d’eau souterraine au monde connue à ce jour, s’étire sur un million de kilomètres carrés et s’étend sur les territoires algérien (70%), libyen (20%) et tunisien (10%), en continu de l’Atlas saharien dans le Nord jusqu’au Tassili du Hoggar au Sud.
Des hydrogéologues algériens commencent, depuis ces dernières années, à s’inquiéter sérieusement du contrôle total qu’exerce Tunis sur le fleuve Medjerda, qui prend sa source en Algérie, mais s’écoule sur plus de 460 km, dont 350 en Tunisie. Aussi, l’Institut national de recherche agronomique (INRA) s’était ému des pompages massifs de la détérioration de la nappe albienne du fait des pompages massifs opérés par les Libyens.
Dans le langage commun on la nomme «la mer souterraine du Sahara», une gigantesque nappe d’eau enfouie sous les sables du Sahara, région la plus sèche de la planète où il ne pleut quasiment jamais (2 mm/an).
Parmi les légumes ayant connu une hausse marquée, la pomme de terre, aliment de base pour de nombreuses familles, a vu son prix bondir sur les marchés de détail, oscillant entre 100 et 120 DA le kilogramme.
Ces dernières semaines, les prix des fruits et légumes sont repartis à la hausse au grand dam des ménages, notamment ceux ayant des revenus modestes. «Les citoyens n’en peuvent plus. La cherté de la vie, provoquée par l’inflation, ne cesse de susciter des désagréments aux ménages», se désole un père de famille rencontré lors de notre virée dans un marché de proximité à la Nouvelle Ville de Tizi Ouzou.
Le phénomène, loin d’être nouveau, prend des formes de plus en plus subtiles, la spéculation consistant à manipuler artificiellement les marchés dans le but d’accroître les profits de façon abusive.
Pas moins de 17 affaires de spéculation sur des produits subventionnés de large consommation ont été traitées par la Gendarmerie nationale de la wilaya de Annaba, impliquant 25 personnes ayant été présentées devant les tribunaux territorialement compétents.
Les facteurs incitatifs à la spéculation sont, en premier lieu, la forte demande et l’insuffisance de l’offre. La disponibilité des produits, qu’ils soient locaux ou importés, ne parvient pas à satisfaire la demande croissante.
Le gouvernement se penche à nouveau sur la problématique de la préservation du pouvoir d’achat et la régulation du marché national. Réuni hier sous la présidence du Premier ministre, Nadir Larbaoui, l’exécutif a examiné et étudié «les différentes mesures prises et proposées à cet effet», selon un communiqué du premier ministère.
Les catastrophes climatiques n’ont jamais été aussi nombreuses que ces dernières années, particulièrement les inondations, aggravées par le changement climatique. Des pluies torrentielles et de graves inondations sont signalées surtout dans le pourtour méditerranéen. Sous l’effet du réchauffement climatique, la Méditerranée devient une zone à haut risque. L’expert en catastrophes naturelles et géologue Antonio Aretxabala utilise une métaphore pour faire prendre conscience du danger, en qualifiant le réchauffement de la Méditerranée de «dynamite».
Enseignant-chercheur en géographie et aménagement du territoire et spécialiste en adaptation aux changements climatiques des villes, Azzedine Madani plaide pour la révision de la politique nationale d’aménagement du territoire et d’urbanisme. Les instruments de planification territoriale devraient répondre, selon notre chercheur, à de nouvelles normes avec une amélioration de la qualité de leur contenu.
La baisse des prix ces derniers jours a concerné presque tous les légumes. Les agrumes sont cédés à des prix abordables, vu la production exceptionnelle de cette année. Reste que les viandes locales sont toujours inaccessibles.