La fin de l’année rime avec achats et provisions à l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC). La clôture de l’année 2024 est marquée par le lancement par l’Algérie du plus important appel d’offres international de la décennie pour l’achat de pas moins de 1,17 million de tonnes de blé meunier.
Le rapport 2024, et après des constats récents, vient réviser complètement cette projection en triplant son estimation des coûts de production jusqu’en 2050.
La tendance s’annonce baissière à l’échelle internationale, même si la production américaine est attendue en hausse, selon les prévisions de l’USDA.
Les autorités algériennes ont approuvé un deuxième grand projet agricole avec un partenaire étranger, la société italienne Bonifiche Ferraresi, qui sera mis en œuvre dans les wilayas d’Adrar et de Touggourt pour produire du blé et des semences, selon les dernières technologies, sur une première superficie de 36 000 hectares, et ce, dans le cadre de ce que les dirigeants des deux pays ont convenu dans ce secteur, a rapporté, hier, le quotidien La Sentinelle qui cite une source du ministère de l’Agriculture et du Développement rural.
En 2023, les Coopératives de céréales et de légumes secs (CCLS), relevant de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), ont alimenté plus de 165 unités de production de farine, dont 138 privées.
L’abondance de l’offre émane particulièrement de la Russie, qui prévoit la troisième récolte consécutive importante cette année avec un record de pas moins de 5 millions de tonnes de blé attendus pour le mois en cours. La Russie s’est imposée ces dernières années comme fournisseur incontournable d’un large spectre de clients dans différentes régions du monde.
Dans le cadre des efforts visant à améliorer les capacités de stockage et à garantir la sécurité alimentaire, la wilaya de Annaba se voit attribuer d’importants projets. Le wali de Annaba, Abdelkader Djellaoui, a annoncé le lancement de la construction de silos et de quatre centres de proximité dédiés au stockage des céréales.
Au total (pour les deux blés), l’Algérie a importé 7,88 Mt la saison dernière et prévoit des achats de l’ordre de 8,7 Mt durant l’actuelle campagne.
La récolte de blé devrait, selon un rapport mensuel de l’USDA, s’élever à 783,01 millions de tonnes pour la campagne agricole de 2023/24, soit plus d’un million de tonnes supplémentaires par rapport à la précédente estimation.
Dans son nouveau rapport mensuel sur le niveau de la production mondiale de produits agricoles pour la campagne en cours, le ministère américain de l’Agriculture (USDA) enregistre une baisse de la production mondiale de blé par rapport à ses précédentes prévisions et table sur 783,4 millions de tonnes contre 787,3 millions de tonnes initialement prévues.
Du côté français, la concurrence russe sur le marché de l’Afrique du Nord est mal vue car compromettant fortement l’écoulement de son blé dans ce marché qui lui était jadis acquis.
Les prévisions sur la baisse de la production mondiale de blé s’enchaînent. Les perturbations climatiques ont en effet lourdement pesé cette année sur les rendements agricoles, notamment les céréales dont les échanges ont également été impactés par la situation en mer Noire.
Dans une mise à jour du Département américain de l’agriculture (USDA), publiée ce mois de juillet, les importations de blé de l’Algérie pour la saison 2023/2024 s’annoncent en hausse.
L’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) a effectué un achat estimé entre 500 000 et 600 000 tonnes de blé de mouture dans le cadre d’un appel d’offres international dont la transaction s’est achevée en fin de semaine dernière.
Des chercheurs agronomes sénégalais ont commencé à récolter une culture expérimentale de blé local, adaptée aux conditions climatiques du pays, dernière étape d’un projet entamé il y a plusieurs années pour tenter de réduire la dépendance à l’égard des importations.
Les surfaces dédiées à la culture du blé cette saison devraient croître de 9% aux Etats-Unis, selon des chiffres publiés par le ministère américain de wl’Agriculture (USDA).
Les services de la Gendarmerie nationale de Tlemcen ont saisi, dernièrement, 543 quintaux de blé tendre, d’orge et de son destinés à la spéculation, a indiqué, hier, un communiqué de la cellule de communication du groupement territorial de ce corps de sécurité.
La Russie jouit d’un fort potentiel céréalier qui engrange cet été entre 88 et 91 millions de tonnes de blé.
Le cours du blé, au plus haut depuis la guerre en Ukraine, a battu un nouveau record lundi 16 mai à l'ouverture sur le marché européen, à 435 euros la tonne