Si elle a irrité les autorités algériennes, la récente résolution du Parlement européen sur la question des droits de l’homme n’a pas créé de crise majeure et les choses semblent s’estomper.
Elle y est presque. L’Afrique est aux portes du G20. Depuis une année, l’Union africaine (UA) a dévoilé son intention de postuler pour un siège au sein du plus grand forum de coopération économique.
Au vu des défis prévalant dans le secteur de la santé algérien, la question centrale reste la performance de la gouvernance du monde hospitalier.
L’Arabie Saoudite de Mohammed Ben Salmane, alias MBS, aime les devants de la scène et ne lésine pas sur les audaces pour faire parler d’elle.
De nouveaux réglages sont encore nécessaires dans certains secteurs où les événements ne sont pas appréhendés avec un niveau d’alerte adéquat en dépit des données objectives plaidant pour une prise en charge anticipée.
Le sud du pays en général et les zones frontalières en particulier connaissent un «désert» sanitaire. Cette entorse au confort du citoyen ne date pas d’hier et n’est non plus un secret pour personne.
S’exprimant sur la presse, le 3 mai dernier, le président de la République a cité Mouloud Hamrouche, rendant hommage à l’homme qui a révolutionné, durant le «printemps démocratique», fin de la décennie 1980, le monde des médias en autorisant la création d’une presse indépendante, mettant ainsi fin à l’ancienne ère d’une information gérée par le parti unique.
Une réforme structurelle des retraites s’impose comme une urgence. L’actuel projet d’amendement de la loi relative à la retraite, qui vise à rehausser le seuil minimum des pensions et des allocations de retraite, est certes nécessaire, mais peut être amélioré.
Même si l’OMS vient de lever le caractère d’urgence sanitaire, le profond désordre généré par la pandémie de Covid-19 dans le secteur économique mondial va continuer, pour un temps encore, à mettre à mal les économies régionales et nationales les plus vulnérables.
L’image la plus forte qui colle aux Etats-Unis est celle du dollar dominant le monde. Si elle est en train de s’effilocher, elle tient encore bon.
La contrebande du patrimoine culturel algérien, notamment des antiquités, a atteint des niveaux inquiétants. Ses conséquences sont incommensurables. Des pages entières de notre histoire sont en train de se perdre à tout jamais.
Les retards de développement, sans être une fatalité ou le produit d’une entreprise délibérée, peuvent simplement trouver leur explication dans la mauvaise conception des textes de loi. Même si le phénomène a manqué de visibilité, les blocages dans les assemblées élues ont eu des incidences dommageables pour la vie locale.
Avec l’augmentation du nombre de stations de dessalement de l’eau de mer, l’Algérie a définitivement retenu cette stratégie pour assurer sa sécurité hydrique. Anticiper les aléas dus aux changements climatiques, devenus réalité aujourd’hui, relève du bon sens en matière de gouvernance. Il n’est nullement concevable actuellement de se contenter de mesures conjoncturelles. L’eau se raréfie, et sans ce précieux liquide, la vie va en déclinant.
L’épisode caniculaire d’il y a une semaine, avec des pics qui ont frôlé les 40 degrés pas loin de la bande littorale, introduit précocement la saison des grandes chaleurs et le risque assorti des feux de forêt.
L'intelligence artificielle (IA) est déjà présente dans nos téléphones. L’IA, sous ses diverses déclinaisons, ne laisse personne indifférent. Notre société est touchée de plein fouet par un déferlement inédit de nouvelles technologies.
Un regain démographique est en train de s’opérer en Algérie, comparable à celui des années post-indépendance, lorsque la société retrouva le goût à la vie et l’espoir en l’avenir et qu'il fallait aussi procéder au repeuplement du pays dont la population avait souffert de la politique coloniale génocidaire.
L’expression est usée jusqu’à la corde, mais il convient de la convoquer quand l’état critique d’un secteur exige la mobilisation massive de moyens pour son redressement et sa relance. Un «Plan Marshall» pour le tourisme est une urgence aussi évidente que régulièrement, sinon soigneusement occultée.
Le mal de la bureaucratie serait-il incurable ? Ce «mille-pattes à mille têtes, dont ni pattes ni têtes ne fonctionnent d'une manière synchrone, lorsqu'elles fonctionnent», va-t-il nous poursuivre et nous narguer jusqu'à la fin des temps, tant il semble que ce phénomène bureaucratique ait pour unique fonction de «ne rien faire et de tout empêcher».
Les Russes ont leur robot conversationnel et viennent de le présenter au monde avec un aplomb non dissimulé. Baptisé GigaChat, ce logiciel génératif relié à l’intelligence artificielle (IA) se veut une réplique de performance équivalente au très fameux ChatGpt américain, qui fait l’événement depuis sa mise en circulation publique en novembre dernier et le lancement de sa version 4, la plus impressionnante, il y a un mois.
Mettre immédiatement fin à l’effusion de sang au Soudan est une urgence absolue pour la diplomatie africaine et la communauté internationale. La situation fait courir à ce pays un risque majeur d’un embrasement comparable au funeste scénario qui déchire le Yémen et la Libye. Le spectre du chaos demeure le maître ultime. L’exacerbation aiguë des violences, qui étaient déjà chroniques avec des conséquences tragiques, martyrise les Soudanais.