Cette année, la rentrée scolaire connaît un chamboulement presque attendu. La décision d’introduire la langue anglaise à partir du cycle primaire vient s’ajouter aux sempiternelles tracasseries qui minent ce genre de rendez-vous.
Telle une malédiction, les feux de forêt s’abattent régulièrement sur le pays. Ils emportent, hélas, beaucoup de vies humaines.
Quand le privé l’emporte sur le collectif, l’accessoire sur l’essentiel, l’ordre des priorités se trouve alors remis en cause.
La menace du stress hydrique dans notre pays est une réalité bien connue de tous. Certaines études nous placent parmi les 30 nations mondiales se trouvant sous le couperet de la sécheresse.
Une fois encore, de prestigieuses publications internationales font l’éloge de la beauté de notre pays. Une beauté fortement marquée par sa diversité.
C’est quasiment une habitude obsessionnelle qu’à chaque Ramadhan que Dieu fait, des intégristes périmés par le temps et surtout la raison tentent vainement de marquer leur présence.
Comme à l’accoutumée, l’approche du mois de Ramadhan déclenche une véritable fièvre des prix. Tous les produits de consommation connaissent une flambée des prix importante, loin de la portée du simple citoyen.
Il est à se demander si la gestion des affaires publiques obéit à une réflexion concertée. Une démarche qui doit réunir toutes les données et les avis avant de conclure par une décision finale. Tel n’est pas apparemment le cas au vu des « ordres et contre ordres »enregistrés ces derniers jours au sommet de l’Etat.
Le citoyen est de plus en plus désemparé face à la situation qu’il vit. Il se retrouve soumis à un rythme effréné de la hausse des prix des produits de première nécessité et parfois même de leur rareté. La pénurie de lait s’ajoute à celle de l’huile de table ou encore à celle d’une toute autre nature, mais foncièrement vitale, puisqu’il s’agit du médicament.
Et si le salut de la crise se trouve dans l’Omicron ? En tout cas, les scientifiques de par le monde scrutent cette hypothèse avec beaucoup d’attention. Ils s’appuient particulièrement sur l’historique des virus depuis leur apparition à leur déclin.