Le dirigeant chinois Xi Jinping a appelé hier son pays et l’Asie centrale à «exploiter pleinement» les possibilités de coopération en matière de commerce, d’économie et de capacité industrielle.
Plus de cent personnes ont été tuées cette semaine dans le centre du Nigeria à cause d’affrontements entre communautés, toujours en cours, qui ont forcé des milliers d’habitants à fuir leurs maisons, selon les autorités locales hier matin.
Les dirigeants du G7 réunis hier à Hiroshima, au Japon, ont annoncé de nouvelles sanctions pour «priver la Russie» des ressources qui «soutiennent son entreprise guerrière». Le président ukranien Volodymyr Zelensky fait partie des invités du sommet du G7.
Elle tiendra son 32e sommet demain en Arabie Saoudite : La Ligue arabe face au défi de l’unité et de la stabilité Le retour de la Syrie au sein de la Ligue arabe n’est pas une fin en soi pour l’Algérie, qui s’emploie inlassablement à aplanir les différends existants entre les pays membres pour qu’ils puissent parler d’une seule voix et peser davantage sur la scène régionale, et même internationale. La 32e session du Conseil de la Ligue arabe s’ouvrira demain, vendredi, à Djeddah, au bord de la mer Rouge. Ce sommet, qu’accueillera l’Arabie Saoudite, sera marqué par le retour du président Bachar Al Assad parmi ses pairs, après 12 années d’exclusion. La dernière participation de Bachar Al Assad à un sommet de la Ligue arabe remonte à 2010, à Syrte en Libye, bien avant le «printemps arabe» qui a éclaté en 2011 et qui a semé le chaos en Syrie pendant plusieurs années. La réintégration de la Syrie, actée le dimanche 7 mai au Caire, constitue le résultat des efforts consentis par l’Algérie en faveur de l’unification des rangs arabes. N’ayant jamais cessé de plaider la cause syrienne, l’Algérie a œuvré avec acharnement, depuis qu’elle assure la présidence du Conseil de la Ligue arabe après le sommet d’Alger de novembre 2022, pour obtenir son retour au sein de cette instance panarabe. «Ce que fait l’Algérie envers la Syrie part du principe qu’il s’agit d’un membre fondateur de la Ligue arabe et que ce pays frère ne saurait être privé de ses droits», avait affirmé le 3 mai dernier le président Tebboune, lors d’une rencontre avec les directeurs de plusieurs médias nationaux à l’occasion de la Journée internationale de la liberté de la presse. La Syrie, qui a préféré que son retour ne soit pas soulevé lors du dernier sommet d’Alger, s’est montrée très reconnaissante envers l’Algérie. Le président syrien, Bachar Al Assad, a exprimé, lors d'un appel téléphonique qu’il a effectué le 8 mai, ses «vifs remerciements» au président Abdelmadjid Tebboune pour tous les efforts qu’il a consentis en faveur de ce retour de la Syrie au sein de la Ligue arabe, «à la faveur de la présidence algérienne du Sommet arabe». Une reconnaissance qui a été réitérée par le ministre syrien de l’Economie et du Commerce extérieur, Samer Al Khalil, lors de la réunion du Conseil économique et social tenue en prévision du sommet du 19 mai. Le retour de la Syrie au sein de la Ligue arabe n’est pas une fin en soi pour l’Algérie, qui s’emploie inlassablement à aplanir les différends existants entre les pays membres pour qu’ils puissent parler d’une seule voix et peser davantage sur la scène régionale, voire même internationale. C’est d’ailleurs sous le signe du «rassemblement» que s’est tenue, les 2 et 3 novembre 2022 à Alger, la 31e session du Conseil de la Ligue arabe. La feuille de route d’Alger Un sommet, sanctionné par la «Déclaration d’Alger», qui a remis la cause palestinienne au cœur des priorités de cette instance arabe. Ainsi, la Déclaration d’Alger a relevé «l’importance de la centralité de la cause palestinienne, du soutien absolu aux droits inaliénables du peuple palestinien, y compris son droit à l’établissement de l’Etat de Palestine indépendant, pleinement souverain sur les lignes du 4 juin 1967, avec Al Qods-Est pour capitale, le droit au retour et à l’indemnisation des réfugiés palestiniens, conformément à la résolution 194 de 1948 de l’Assemblée générale des Nations unies». Le sommet d’Alger a également réitéré l’attachement à l’initiative arabe de paix de 2002 pour «la résolution du conflit arabo-israélien sur la base du principe de la terre contre la paix» en mettant fin à «l’occupation israélienne de toutes les terres arabes, y compris le Golan syrien, les fermes de Chebaa et les collines libanaises de Kafr Shuba». Toujours en faveur de la cause palestinienne, la déclaration du dernier sommet arabe a souligné l’impératif d’accélérer l’unification des rangs palestiniens, pour laquelle l’Algérie a œuvré en regroupant toutes les factions palestiniennes dans une conférence à Alger tenue du 11 au 13 octobre 2022. Il a été en outre décidé de conjuguer les efforts pour mettre un terme à la crise libyenne, à travers une solution inter-libyenne, qui préserve l’unité et la souveraineté de la Libye et qui protège sa sécurité et la sécurité des pays voisins. S’agissant de la guerre au Yémen, le Sommet d’Alger a relevé la nécessité de poursuivre les efforts pour parvenir à une solution politique inclusive qui «garantisse l’unité, la souveraineté, la stabilité et l’intégrité territoriale de ce pays et la sécurité des pays voisins». Il a retenu l’impératif d’aider le Liban pour «la préservation de sa sécurité et de sa stabilité» et de soutenir «les mesures qu’il a prises pour asseoir sa souveraineté sur son territoire et son espace maritime». Les dirigeants arabes, qui se réuniront lors de la 32e session du Conseil de la Ligue, évalueront l’état d’exécution de la Déclaration d’Alger, qui constitue une véritable feuille de route pour l’action arabe commune. Le sommet de Djeddah aura également à se pencher sur la situation chaotique au Soudan, plongé depuis le 15 avril dans une guerre opposant les forces de soutien rapide (FSR) à l’armée régulière. Aujourd’hui, plus de la moitié de la population soudanaise a besoin d’aide et de protection, selon des responsables onusiens. La Somalie, également membre de la Ligue arabe, est toujours en guerre civile, qui a déjà causé plus de 500 000 morts. Ainsi, le défi d’instaurer la paix et la stabilité dans le monde arabe, en mettant un terme aux ingérences étrangères, reste entier. L’Arabie Saoudite, qui succédera à l'Algérie à la tête du Conseil de la Ligue arabe, aura la lourde responsabilité de renforcer l’action arabe pour mettre un terme à ces conflits qui rongent des Etats membres. M. A. O. MBS provoque l’ire des dirigeants arabes Le prince héritier d'Arabie Saoudite, Mohammed Ben Salmane, dont le pays accueillera ce vendredi la 32e session du sommet de la Ligue arabe, a provoqué hier l’ire de nombreux dirigeants arabes. La raison ? Mohammed Ben Salmane (MBS) a invité le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, à la cérémonie d’ouverture de l’organisation panarabe sans les avoir consultés au préalable. La colère des dirigeants arabes s’explique par le fait également que la présence du président ukrainien aux travaux de la Ligue arabe contredit le souhait du Monde arabe de rester non aligné dans le conflit qui oppose la Russie et l’Ukraine depuis plus d’une année, surtout qu’ils entretiennent de bonnes relations autant avec l’Ukraine qu’avec la Russie. La présence de Volodymyr Zelensky en Arabie Saoudite sera certainement interprétée par Moscou comme un alignement de la Ligue arabe et de ses membres sur la position de l’Ukraine et de l’Otan. La Russie pourrait être ainsi amenée à revoir ses relations avec les pays membres de la Ligue panarabe, surtout s’il est offert à Volodymyr Zelensky une tribune pour tenir un discours au vitriol contre le président russe Vladimir Poutine. Aussi, l’initiative de MBS pourrait amener certains dirigeants arabes à faire l’impasse sur le rendez-vous saoudien de la Ligue arabe. A préciser que les travaux de la réunion des ministres arabes des Affaires étrangères, préparatoire à la 32e session du sommet de la Ligue des Etats arabes, se sont ouverts hier à Djeddah en Arabie Saoudite. L’annonce de la venue du président ukrainien à Djeddah a eu pour effet de plonger ces travaux dans un climat extrêmement pesant.A. Z. Le retour de la Syrie au sein de la Ligue arabe n’est pas une fin en soi pour l’Algérie, qui s’emploie inlassablement à aplanir les différends existants entre les pays membres pour qu’ils puissent parler d’une seule voix et peser davantage sur la scène régionale, et même internationale.
L’Afrique ne veut pas se contenter du siège de spectateur au moment où les chamboulements géopolitiques annoncent un nouvel ordre mondial. La mission de médiation entre les parties en conflit, la Russie et l'Ukraine, annoncée hier par le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, et dans laquelle sont impliqués six pays africains, reflète en effet cette volonté de se positionner sur le nouvel échiquier mondial.
La situation sécuritaire au Sahel reste très préoccupante et l’instabilité récente au Soudan, à l’est de cette région d’Afrique, est une source de préoccupation supplémentaire, a prévenu cette semaine une haute responsable des Nations unies devant le Conseil de sécurité.
Une sanction inédite pour un ancien président français confirmée en appel : Nicolas Sarkozy a été condamné hier à Paris à trois ans de prison, dont un an ferme à exécuter sous bracelet électronique, pour «corruption» et «trafic d’influence», rapporte l’AFP.
Un émissaire chinois envoyé par Pékin pour discuter d’un «règlement politique» du conflit est depuis hier à Kiev, rapporte l’AFP. Une visite attendue par le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, fort de nouvelles promesses d’armes occidentales, pour voir la Chine user de son influence sur la Russie.
L’opposition turque, qui a manqué de peu d’être battue dès le premier tour de la présidentielle dimanche, veut durcir le ton pour tenter de déloger Recep Tayyip Erdogan du pouvoir le 28 mai.
La cour d'appel de Paris a aussi prononcé une interdiction des droits civiques de trois ans pour l'ancien président de la République, qui se pourvoit en cassation.
L'ancienne première ministre britannique Liz Truss a pressé ce mercredi 17 mai depuis Taipei son successeur Rishi Sunak de se montrer ferme avec la Chine sur des questions comme Taïwan, décrivant l'île comme un exemple de «rejet durable du totalitarisme».
De fortes pluies ravagent le Centre-Nord de l'Italie, provoquant la fuite de nombreux habitants dans la nuit de mardi à mercredi et l'annulation de la course emblématique.
Le parti d'opposition taïwanais Kuomintang, favorable à Pékin, a désigné ce mercredi le maire de la municipalité de Nouveau Taipei, Hou Yu-ih, comme candidat à l'élection présidentielle de l'année prochaine.
Les autorités d'Arménie ont annoncé mercredi avoir saisi plus d'une tonne de cocaïne d'une valeur d'environ 250 millions de dollars, soit l'une des saisies de drogue les plus importantes dans l'histoire de ce petit pays du Caucase.
Vingt-cinq millions de personnes ont besoin d'aide humanitaire au Soudan, rapporte mercredi l'ONU après plus d'un mois d'une guerre pour le pouvoir entre militaires et paramilitaires que les efforts diplomatiques internationaux ne font pas plier.
Pour la première fois depuis treize ans, le président syrien Bachar el-Assad participera vendredi 19 mai en Arabie saoudite à son premier sommet de la Ligue arabe. Il signe ainsi son retour sur la scène arabe après un long isolement dû à la guerre dans son pays.
Cette affaire intentée contre Ghannouchi remonte à 2022, quand le leader d’Ennahdha a rendu hommage au journaliste Farhat Abbar, lors de ses obsèques, en disant qu’il «ne craignait personne, ni Etat ni taghout». L’un des syndicats de police a alors porté plainte contre Ghannouchi pour «apologie du terrorisme».
La Chambre des députés siégeant dans l’est de la Libye a suspendu, hier, Fathi Bachagha, chef de l’exécutif parallèle qu’elle a nommé en 2021 pour tenter de déloger le gouvernement en place à Tripoli.
Un journaliste d’une radio privée tunisienne a été condamné en appel à cinq ans de prison pour avoir divulgué des informations sur les services de sécurité, a indiqué hier à l’AFP son avocat.
Les chefs d’Etat et de gouvernement du G7 (Etats-Unis, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie, Canada) se réunissent à partir de vendredi à Hiroshima à l’ouest du Japon. Ce sommet de trois jours constitue une occasion pour présenter un front uni face à la Chine et la Russie.