Plusieurs travailleurs et syndicalistes exerçant au complexe sidérurgique d’El Hadjar ont déposé une plainte contre l’UGTA Annaba. Dans leur requête, dont El Watan détient une copie, ils exhortent le parquet d’El Hadjar, territorialement compétent, à engager une enquête sur la destination de leur argent, collecté en août 2021 dans plusieurs entreprises par les différentes sections syndicales, à l’appel de Kamel Fritah, le secrétaire général de l’UGTA Annaba.
Les malades souffrant d’une bêta-thalassémie majeure n’ont plus de traitement en Algérie. Le seul médicament injectable avec lequel ils se traitent, le Desféral 500mg, est en rupture totale.
Une pétition a été mise en ligne afin d’aider à la scolarisation des enfants autistes à travers la mise en place de contrats pour les auxiliaires de vie qui pourraient ainsi les prendre en charge efficacement au cours de leur scolarité. L’objectif de la pétition lancée par l’Association nationale autisme Algérie (Anaa) est d’interpeller les autorités publiques sur la nécessité d’ouvrir des postes budgétaires permettant de recruter des auxiliaires de vie scolaire accompagnant les enfants autistes en classe.
L’Union européenne est apparemment prête à «revoir» l’accord d’association la liant à Algérie, comme le réclament les autorités algériennes depuis un moment déjà. «Nous avons considéré que l’accord d’association est un cadre devant donner lieu à des améliorations avec la volonté, de part et d’autre, d’identifier les priorités conjointes dans l’intérêt mutuel», a déclaré, lundi en fin de journée, le président du Conseil européen, Charles Michel, en visite d’une journée en Algérie.
● Leila Naamane est professeure agrégée en psychiatrie depuis l’année 2019 et experte auprès des tribunaux ● Elle est également cheffe de l’unité hospitalisation homme au service C, sis à l’établissement hospitalier de psychiatrie Frantz Fanon (Blida) ● Dans cet entretien, Leila Naamane revient sur l’augmentation inquiétante de la consommation de drogue en Algérie et sa répercussion sur la montée de la violence et des crimes.
Les homicides volontaires se banalisent dangereusement en Algérie. Quelques jours après les meurtres de Blida et de Annaba, un nouveau crime abominable vient cette fois de secouer la ville de Bordj Menaïel, à l’est de Boumerdès.
La vie politique algérienne est carrément à l’arrêt. La rentrée politique, coïncidant habituellement avec le début du mois de septembre et la fin des vacances d’été, est morose. Hormis l’ouverture de la session parlementaire 2022-2023 et des sorties ministérielles, les activités politiques sont quasi inexistantes.
Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, a été reçu, hier au Caire, par le président égyptien Abdel-Fattah Al Sissi, à qui il a remis la lettre d’invitation que lui a adressée le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour participer aux travaux du 31e Sommet arabe prévu à Alger les 1er et 2 novembre 2022, indique un communiqué du ministère.
Convoité de toutes parts, le foncier industriel a traîné plusieurs anciens walis devant les tribunaux. En effet, quelques jours après l’incarcération de Noureddine Bedoui, un autre ancien wali de la République vient de rejoindre la prison d’El Harrach où croupissent des dizaines de dignitaires de l’ancien régime.
Les services de la Sûreté nationale continuent de saisir les biens appartenant à des hommes d’affaires, déjà condamnés à de lourdes peines de prison dans le cadre d’affaires de corruption, dans le sillage de la chute de l’ancien Président.
La plateforme électronique dédiée à la vente de billets du transport maritime sera lancée, au plus tard, le 1er juin 2023. L’annonce a été faite suite à une réunion présidée par Abdellah Moundji, ministre des Transports, en présence de cadres du ministère et du directeur général par intérim de l’Entreprise nationale de transport maritime de voyageurs (ENMTV) et des cadres de l’entreprise, consacrée à l’évaluation des programmes d’action de différents établissements relevant du secteur. Concernant la plateforme électronique dédiée à la vente des billets, le ministère a souligné la prise en charge des aspects financiers liés à sa mise en service et la création d’un groupe de travail et de suivi qui élabore des rapports mensuels sur l’opération jusqu’à son entrée en service, ainsi que la mise à l’essai de ce système à partir de janvier 2023.
Le président de l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi, a annoncé, hier à Alger, le retrait de 53 dossiers de candidature aux élections partielles prévues le 15 octobre prochain pour 90 sièges à pourvoir au sein des APC concernées dans les wilayas de Tizi Ouzou et Béjaïa.
Le président du Conseil européen, Charles Michel, s’est déplacé, hier à Alger, pour une visite de quelques heures. Il a été reçu par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. il est clair que les questions énergétique et commerciale étaient à l’ordre du jour, surtout que l’Europe vit une importante crise énergétique. D’ailleurs, en plus du ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, ont pris part aux discussions élargies entre les deux parties le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, et celui du Commerce, Kamel Rezig. Le responsable européen a signifié qu’il était venu à Alger pour demander aux autorités algériennes d’aider l’Europe à surmonter la crise actuelle. Après l’Algérie, le président du Conseil européen doit par ailleurs se rendre aujourd’hui au Qatar, où il rencontrera, selon l’agence Reuters, le patron du groupe public Qatar Energy, les pays européens étant à la recherche d’une alternative au gaz russe. Bien entendu, la situation des deux pays diffère. L’Algérie alimente déjà deux pays européens via des gazoducs, en l’occurrence l’Espagne et l’Italie. Et avec cette dernière, il a été convenu d’augmenter le volume des livraisons. La présence du ministre du Commerce suppose également que les discussions ont porté sur les aspects commerciaux. Il est utile de rappeler qu’au mois d’octobre dernier, le chef de l’Etat avait donné instruction, lors d’une réunion du Conseil des ministres, «à l’effet de revoir les dispositions de l’accord d’association avec l’Union européenne (UE), clause par clause, en fonction d’une vision souveraine et d’une approche gagnant-gagnant, en tenant compte de l’intérêt du produit national en vue de créer un tissu industriel et des emplois». «Déclarations hâtives» Aujourd’hui, et dix-sept ans après son entrée en vigueur, l’Algérie juge que cet accord est désavantageux. Par ailleurs, la visite en Algérie de Charles Michel, qui s’est déjà déplacé au pays en 2016 en tant que Premier ministre belge, intervient quelques mois après la déclaration d’un responsable de l’Union européenne, au sujet de la crise entre l’Algérie et l’Espagne, des propos qui n’avaient pas été appréciés par Alger. Ainsi, trois jours après l’annonce, par l’Algérie, le 8 juin dernier, de la suspension du traité d’amitié algéro-espagnol, mais surtout après que des informations ont fait état de l’arrêt des transactions financières entre les deux pays, deux responsables de l’Union européenne, en l’occurrence le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, et le vice-président exécutif de la Commission européenne et commissaire en charge du commerce de l’UE, Valdis Dombrovskis, ont réagi en qualifiant la décision algérienne d’«extrêmement préoccupante». Des déclarations jugées «hâtives» et «infondées» par le ministère algérien des Affaires étrangères, qui a ajouté : «La précipitation et le parti pris de ces déclarations mettent en évidence le caractère inapproprié de leur contenu, s’agissant d’un désaccord politique avec un pays européen de nature bilatérale n’ayant aucune incidence sur les engagements de l’Algérie à l’égard de l’UE et ne nécessitant, par voie de conséquence, nullement le déclenchement d’une quelconque consultation européenne aux fins de réaction collective.» Bien entendu, les choses se sont aussitôt tassées. Néanmoins, cette visite du président du Conseil européen, Charles Michel, qui intervient également après celles d’un nombre de responsables européens, parmi lesquels le Premier ministre italien, Mario Draghi, en juillet dernier, ou du président français, Emmanuel Macron, tout récemment, pourrait être une occasion aussi pour aplanir d’éventuels différends. Abdelghani Aïchoun
Le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, présentera sa déclaration de politique générale à l’Assemblée populaire nationale (APN).
Lotfi Benbahmed, ministre de l’Industrie pharmaceutique, s’est félicité lors de son passage hier à la Radio Chaîne III dans l’émission «L’invité de la rédaction», de la baisse de la facture d’importation des médicaments et la hausse significative de la production des produits pharmaceutiques en Algérie. «L’Algérie produit actuellement 87% de la nomenclature, y compris les produits d’oncologie et l’insuline.
C’est une situation «intenable» que les travailleurs de la compagnie publique de transport maritime de marchandise, CNAN-Nord, ont dénoncée dans un courrier adressé à la tutelle, la veille d’un sit-in de protestation du personnel navigant et sédentaire, prévu hier devant le siège du groupe Gatma (Groupe algérien de transport maritime), à Alger, mais annulé à la dernière minute.
Le Conseil d’Etat apporte des précisions à l’article publié dans notre édition du 04 septembre sous le titre : « La présidente du Conseil d’Etat en fin de mission depuis le 4 août 2022 : Un bilan mitigé et des questions »
Le verdict des trois procès de Mohamed Benhalima, ex-caporal de l’armée algérienne, dont il a déserté les rangs, pour rejoindre l’Espagne, où il s’est converti en «youtubeur» très actif sur les réseaux sociaux et dont les publications ont fait l’objet de plusieurs poursuites judiciaires, est tombé.
La session parlementaire ordinaire pour l’exercice 2022-2023 a été ouverte, hier, respectivement à l’Assemblée populaire nationale (APN) et au Conseil de la nation, en présence du Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, et des membres du gouvernement.
La session parlementaire 2022-2023 a été ouverte, depuis hier, avec une interrogation majeure. Il s’agit de savoir si le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, à la tête du gouvernement depuis le 30 juin 2021, présentera enfin, comme le stipule la Constitution, le bilan de son gouvernement, appelé aussi déclaration de politique générale.