Après trois années d’absence pour cause de Covid-19, les cadres de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et du Front Polisario retrouvent à nouveau la ville de Boumerdès pour y tenir leur université d’été. Ouverte hier, l’édition de cette année, la 11e du genre, aura lieu du 2 au 14 du mois en cours.
Comme beaucoup d’autres cultures, la viticulture a été durement impactée par les derniers épisodes caniculaires. A Boumerdès, les dégâts sont énormes, notamment au niveau des champs palissés, très exposés à la chaleur.
Boudée en temps normal, l’assurance revient dans les discussions à chaque calamité naturelle. Si elle est obligatoire pour certaines activités, ce n’est le cas de l’agriculture et ses filières. Dans la wilaya de Boumerdès, seulement 7 ou 8% des agriculteurs ont assuré leurs exploitations, leur cheptel ou leurs ruchers.
Bien qu’elles facilitent la lutte contre les incendies, les trachées pare-feu font défaut dans plusieurs forêts de la wilaya de Boumerdès. Chaque année, des collectifs de citoyens et des comités de village s’élèvent pour exiger plus de voies d’accès vers les massifs forestiers jouxtant leurs localités, mais leurs requêtes restent souvent sans échos
Après deux journées infernales à cause des incendies, la vie reprend son cours normal à travers l’ensemble de la wilaya de Boumerdès. Les feux sont désormais tous éteints après avoir semé désolation et dévastation dans plusieurs localités.
En sus de la chaleur suffocante de la journée, des milliers de foyers ont été privés de courant électrique durant toute la journée d’hier, aggravant ainsi les souffrances des personnes vulnérables.
Vingt ans après le séisme de 2003, des sinistrés de la wilaya de Boumerdès ayant perdu des dizaines de leurs proches vivent le calvaire à cause du litige les opposant à la Cnep Banque depuis plus de 20 ans. Il s’agit des anciens habitants de la cité 60 Logements SNTF de Corso, totalement détruite suite à la catastrophe naturelle.
Les plages de Boumerdès renouent avec l’ambiance d’été. Ces lieux de détente ont subi ces derniers jours de vastes opérations de nettoyage et d’embellissement de leurs accès pour accueillir les estivants.
Petite station balnéaire relevant de la commune de Thénia avant 1984, Boumerdès est devenue aujourd’hui une des villes les plus attractives du pays. Très prisée pour sa position géographique (proche de la mer et de la capitale), cette ville grandit de jour en jour, subissant ainsi de profondes mutations en moins de vingt ans.
Certaines cités résidentielles des villes de Boumerdès et de Corso sont devenues des lieux de pâturage pour des chevaux. Il n’est pas rare de voir des étalons déambuler entre les blocs d’habitation à la recherche de leur pitance.
Considéré comme une des plaies de l’espace urbain aux Issers, le marché informel jouxtant la zaouïa Abderrahmane Thaâlibi est loin d’être éradiqué.
La lutte contre les réseaux de délinquance s’intensifie à Boumerdès. Comme à la veille de chaque saison estivale, plusieurs opérations coups-de-poing ont été menées ces derniers jours par la police dans les sites infestés par les délinquants afin de garantir la sécurité des vacanciers, a-t-on précisé dans un communiqué de la sûreté de wilaya.
Des citoyens du village agricole Boudjellal El Ghorf, dans la commune de Naciria, alertent les autorités quant aux risques de contamination de l’eau potable par les eaux usées.
Perché sur la rive nord de Chabet El Ameur, Aït Saïd accuse un énorme retard en termes de développement. La route, qui y mène, est dans un état catastrophique. «Même les tracteurs et les camions-citernes évitent cet axe quand on les sollicite pour nous approvisionner en eau.
Lors de sa récente visite d’inspection dans la commune de Bordj Ménaïel, le wali de Boumerdès s’est montré très critique à l’égard des responsables locaux et certains entrepreneurs.
Le programme des 100 locaux commerciaux réalisés à Souk El Had a été un véritable fiasco. Destinés aux artisans, ces locaux sont livrés totalement à l’abandon.
Les projets de logement LPA/LSP inscrits au profit des localités de la wilaya de Boumerdès connaissent des blocages insurmontables.
Considéré comme la clé de réussite dans la vie professionnelle, la formation suscite l’intérêt de beaucoup d’artisans de la wilaya de Boumerdès. Si elle est l’atout de certains d’entre eux, elle constitue aussi un sérieux handicap quand elle fait défaut chez d’autres.
Initialement prévue pour le mois de mai dernier, la mise en service de la station de dessalement de l’eau de mer de Corso a été différée encore une fois à cause des retards enregistrés dans sa réalisation. En mars dernier, le wali de Boumerdès a assuréque «toutes les dispositions ont été prises pour la réception de ce projet dans les délais contractuels».
Connue pour sa propreté et le degré de civisme de ses habitants, la cité des 408 logements de Boumerdès a été sacrée meilleur quartier de la wilaya à deux reprises. Ce fut en 2018 puis en 2019 à la faveur de concours visant à faire participer les citoyens dans l’effort de protection de l’environnement.