Certaines cités résidentielles des villes de Boumerdès et de Corso sont devenues des lieux de pâturage pour des chevaux. Il n’est pas rare de voir des étalons déambuler entre les blocs d’habitation à la recherche de leur pitance.
On les retrouve surtout au milieu des poubelles ou dans les jardins publics en train de paître sous les regards ébahis des passants. Le phénomène se banalise de jour en jour, mais cela ne semble déranger personne. A la cité 800 Logements, ces animaux sont devenus source de multiples désagréments pour les habitants de par les déchets laissés sur leur passage ou les dommages causés aux espaces verts.
«Le plus curieux c’est que ces animaux rodent seuls et on ne voit jamais leurs propriétaires. On les fait sortir des étables le matin et personne ne vient les chercher même quand ils atteignent le portail de l’université ou le marché des 350 logements. Il y a bien des services qui doivent mettre en demeure leurs propriétaires afin de les garder chez eux», dira un retraité. Très prisés par les amateurs de sport hippique, ces étalons sont utilisés comme moyen d’attraction touristique et source de revenus pour beaucoup de personnes. Néanmoins, cette activité est exercée dans l’anarchie. Cela est constaté même sur les plages en été.