Lors de sa récente visite d’inspection dans la commune de Bordj Ménaïel, le wali de Boumerdès s’est montré très critique à l’égard des responsables locaux et certains entrepreneurs.
Après une halte au chantier des 500 logements à Oued El Besbes, qui seront distribués le 5 juillet prochain, le wali s’est rendu au CEM Rabah Aberkane où il s’est enquis du chantier d’une nouvelle demi-pension. Là, les choses ne se sont pas déroulées comme l’auraient souhaité ses hôtes. Le chef de l’Exécutif n’a pas caché son étonnement quant au coût (4 milliards de centimes) du marché. «Je n’ai jamais vu un projet de cantine à 4 milliards. Nous avons réalisé un groupe scolaire de 9 classes avec aluminium et stopsol à 8,2 milliards…Alors qu’ici il n’y ni équipements ni frigos», a-t-il réagi devant la délégation qui l’accompagnait. Surpris par un tel montant, le wali a instruit sur le champ le directeur des équipements publics de faire une expertise dans les meilleurs délais à même de connaître les tenants et les aboutissants de cette affaire.
Avant cela, le wali a demandé la résiliation du contrat à l’entreprise chargée de la réalisation des 500 logements, soulignant que sa demande d’avenant est injustifiée et ne peut en aucun cas être acceptée. Sa visite a été marquée aussi par l’entame du projet d’aménagement de la cité Jolie vue d’un montant de 12 milliards ainsi que l’étude d’aménagement de l’ancien tracé de la voie ferrée en vue de décongestionner la ville.
Un élu à l’APC affirme que la commune a bénéficié récemment de plusieurs enveloppes financières d’un montant global de 120 millions de dinars. Ces subventions sont destinées à la réalisation d’une dizaine de projets dans diverses cités et agglomérations de la commune.