Après les mises en garde de l’ONU sur le risque de famine pour les 2,4 millions de Ghazaouis, on craint désormais la survenance d’épidémies dans l’enclave palestinienne, où les raids israéliens se poursuivent sans interruption depuis le 7 octobre.
L’agression israélienne contre les populations civiles de Ghaza pourrait prendre fin dans moins de trois mois. Pas en raison des pressions internationales de plus en plus fortes exercées sur l’entité sioniste, mais par crainte d’un effondrement total de l’économie israélienne.
L’armée israélienne s’embourbe, de jour en jour dans la Bande de Ghaza, après avoir fait le choix de mener une offensive terrestre pour, dit-elle, «anéantir» le Hamas, et ce, après avoir bombardé intensivement des populations civiles meurtries.
L’armée israélienne a perpétré, hier, un nouveau massacre dans le camp de Jabaliya, le plus important camp de réfugiés de la Bande de Ghaza, faisant au moins 80 morts dans deux frappes distinctes, selon le mouvement Hamas. La première frappe a fait au moins 50 morts «à l’aube, sur l’école Al Fakhoura», où étaient installés des déplacés, a indiqué un responsable du mouvement palestinien.
La Cisjordanie, longtemps contrôlée par l’Autorité palestinienne dirigée par le Fatah, finira-t-elle par basculer et à rallier les combattants du Hamas ? Car les crimes horribles que continue de commettre l’occupant israélien à Ghaza, additionnés à la «libération» de la violence des colons depuis octobre dernier, massivement et lourdement armés par le Cabinet de guerre conduit par Netanyahu, pousse inexorablement cette partie des Territoires occupés à l’affrontement armée.
Le personnel médical de l’hôpital Al Shifa a sorti, hier, pelles et pioches pour enfouir sous terre ses morts, dans des fosses communes, car se trouvant dans l’incapacité de les inhumer à l’extérieur dans les cimetières, eux-même pilonnés, de la Bande de Ghaza.
Plusieurs dizaines de Palestiniens sont morts et des dizaines d’autres ont été blessés dans les bombardements acharnés menés par l’armée d’occupation israélienne dans la Bande de Ghaza. Le dernier bilan de l’agression israélienne fait état de plus de 11 078 martyrs, dont 4506 enfants et 3027 femmes, quelque 27 490 citoyens blessés.
Le ministère de la Santé palestinien a cessé depuis 48 heures de donner des bilans actualisés sur le nombre des victimes de l’agression israélienne sur la Bande de Ghaza. Il a affirmé hier ne plus pouvoir établir de contacts avec tous les établissements de santé et que des dizaines de corps jonchent désormais les rues et les alentours des hôpitaux sans qu’aucune ambulance ne puisse s’en approcher en raison de la violence des attaques de l’armée israélienne.
L’armée israélienne continue de bombarder les hôpitaux de Ghaza où sont piégés des milliers de blessés, des femmes et des enfants essentiellement, ainsi que des personnes déplacées.
Les Etats-Unis ne veulent pas d’une réoccupation par Israël de la Bande de Ghaza prise, depuis 33 jours, sous un déluge de bombes et totalement assiégée par l’armée d’occupation. C’est ce qu’a affirmé, hier, le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken, à l’issue d’une réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 à Tokyo.
Pour le trente-deuxième jour consécutif, l’armée israélienne a poursuivi ses raids aériens sur la Bande de Ghaza causant encore plus de saccage et de morts. Des quartiers entiers ont été rasés dans le nord de Ghaza, mais aussi dans la partie sud de l’enclave, à DirBalah, Khanyounes, Noussirat, Barridj, Maghazi et dans l’agglomération de Zahra, ont rapporté, hier, des médias palestiniens.
L’armée d’occupation israélienne a, dans la nuit de dimanche à hier, intensifié ses raids aveugles et meurtriers sur la Bande de Ghaza, alors que le nombre de morts, depuis le 7 octobre dernier, a dépassé le seuil macabre de 10 000 civils palestiniens massacrés.
L’aviation israélienne continue de pilonner Ghaza sans relâche depuis pratiquement un mois. L’agression, évoluant crescendo vers une opération d’extermination totale des populations civiles, est entrée hier dans son 30e jour.
Une marche populaire est programmée, à partir de 10h, avec pour point de départ la place du 1er Mai jusqu’à la place des Martyrs, indiquent les signataires de l’«Appel pour la défense de la Palestine».
L’Algérie s’attelle à affiner sa stratégie de lutte contre la migration clandestine, en optant pour la création d’une instance nationale destinée à cette question.
Le chef de l’Etat a mis, hier lors du Conseil des ministres, l’accent sur la préservation des «acquis de l’autonomie financière de l’Algérie» et sur «le non-recours à l’emprunt extérieur» dans l’élaboration du PLF.
Le conseil national du Rassemblement national démocratique (RND), réuni hier en session ordinaire à Zéralda, à l’ouest d’Alger, a approuvé la désignation du Pr Mustapha Yahi au poste de secrétaire général du parti en remplacement de Tayeb Zitouni.
La présidence de la République a, par le biais d’un communiqué, annoncé, jeudi dernier, une série de décisions de mise de fin de fonctions et rendu publique la liste des nouveaux conseillers composant le cabinet du président Abdelmadjid Tebboune dont les noms ont été publiés au dernier Journal officiel (JO) n°65 daté du 11 octobre.
«Une déshumanisation aussi flagrante et des tentatives visant à bombarder un peuple pour le soumettre, à utiliser la famine comme méthode de guerre et à éradiquer son existence nationale ne sont rien de moins qu’un génocide», a écrit le représentant palestinien, Riyad Mansour, au Conseil de sécurité de l’ONU.
Des images insoutenables de dévastation sont retransmises en boucle sur les chaînes de télévision, montrant des familles entières anéanties et enterrées sous les décombres de leurs maisons détruites par l’aviation sioniste.