Élection présidentielle du 7 septembre 2024 : La parole au peuple

07/09/2024 mis à jour: 05:48
4057
Photo : B. Souhil

Les prétendants à la magistrature suprême ont, de l’avis d’observateurs, mené une campagne sobre, sans anicroche et sans trop d’histoires.

Plus de 24 millions d’électeurs se rendront aux urnes, aujourd’hui, pour élire le prochain président de la République. Ils auront à choisir, en effet, entre le président sortant Abdelmadjid Tebboune, qui brigue un second mandat, Youcef Aouchiche, candidat du Front des forces socialistes (FFS) et Abdelaali Hassani Cherif, candidat du Mouvement de la société pour la paix (MSP).

Le corps électoral compte un total de 24 351 551 électeurs, dont 23 486 061 au niveau national, composé à 47% de femmes et à 53% d’hommes, alors que 36% ont moins de 40 ans, selon l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE).

A l’étranger, le scrutin présidentiel se poursuit, depuis lundi dernier, où 865 490 électeurs sont invités à exprimer leur voix. L’ANIE encadre ce corps électoral à travers 117 commissions réparties en 18 commissions en France, 30 dans les autres pays européens, 22 commissions similaires dans les pays arabes, 21 dans les pays africains et 26 commissions en Asie et en Amérique.

Dans les bureaux de vote itinérants, le coup de starter pour l’élection présidentielle anticipée a été donné mercredi. On compte 116 064 électeurs inscrits à travers 134 bureaux itinérants, dans 51 communes réparties sur 16 wilayas, selon les chiffres fournis par l’ANIE. Les bureaux de vote itinérants sont répartis comme suit : 4 à Adrar, 4 à Laghouat, 4 à Béchar, 29 à Tamanrasset, 6 à Ouargla, 9 à Illizi, 12 à Tindouf, 21 à El Oued, 1 à El M’Ghaier, 9 à Naâma, 7 à Timimoun, 6 à Bordj Badji Mokhtar, 6 à Beni Abbès, 4 à In Salah, 3 à In Guezzam et 9 à Djanet.

La campagne électorale pour la présidentielle, entamée jeudi 15 août dernier, a pris fin le mardi 3 septembre, suivie d’une période de silence électoral de trois jours. Période au cours de laquelle il est interdit aux candidats de mener toute activité électorale, comme l’a rappelé mardi l’ANIE.

L’Autorité a, aussi, souligné la nécessité du strict respect de la période du silence électoral, rappelant les dispositions de l'article 74 de la loi organique relative au régime électoral. Il est notamment stipulé que «nul ne peut, par quelque moyen et sous quelque forme que ce soit, faire campagne, en dehors de la période comprise entre le 15 août 2024 et le 3 septembre 2024».

Préoccupations quotidiennes des citoyens

L’ANIE a également rappelé la teneur de l'article 81 de la même loi qui dispose que «sont interdites la publication et la diffusion de sondages portant sur les intentions de vote des électeurs 72 heures avant la date du scrutin sur le territoire national, soit à partir de mercredi 4 septembre, et cinq jours avant la date du scrutin pour la communauté nationale établie à l’étranger, soit à partir du 2 septembre 2024».

Une campagne qui s’est étalée sur 20 jours, période durant laquelle les trois candidats en lice ont détaillé leurs programmes électoraux respectifs, redoublant d’efforts pour convaincre les électeurs en multipliant meetings et activités de proximité.

Des thématiques se rapportant à la politique nationale et étrangère, à l’économie, ont été abordées par les trois candidats. Les prétendants à la magistrature suprême ont, de l’avis d’observateurs, mené une campagne sobre, sans anicroche et sans trop d’histoires. Ils ont, tous les trois, mis l’accent sur les préoccupations quotidiennes des citoyens et pris des engagements y afférents.

Pouvoir d’achat, emploi, augmentations salariales, logement sont autant de points sur lesquels ils ont émis des engagements fermes et chiffrés. Il y a lieu de retenir que cette campagne électorale s’est, aussi, jouée sur les réseaux sociaux avec une présence remarquable de la part des équipes de campagne sur la Toile. 


Copyright 2024 . All Rights Reserved.