Cela peut sembler surprenant pour une thèse de doctorat, une première de surcroît au sein de la faculté des hydrocarbures, des énergies renouvelables, des sciences de la terre et de l’univers de l’université Kasdi Merbah de Ouargla, soutenue il y a à peine un mois par le docteur Mustapha Dida, cadre dans une entreprise du secteur des hydrocarbures. Il propose de revenir à un système ancestral de refroidissement de l’eau et de conservation des fruits et légumes dans les zones sahariennes basé tout simplement sur la toile de jute. Détails.
L’actualisation du Plan directeur d’aménagement des ressources en eau du bassin Sahara (PDARE) a permis d’établir des scénarios de gestion à l’horizon 2030 et 2040.
Des robinets secs dans une zone désertique qui cultivait un écosystème oasien ou chacun trouvait son compte avec une économie d’eau érigée en règle du groupe, la sonnette d’alarme a été lancée par le mouvement associatif local depuis quelques années, avec une prise de conscience remarquable des enjeux de la rareté de l’eau et de l’indispensable mise en place d’un système d’économie.