La Cour pénale internationale (CPI) a dénoncé vendredi dernier «les menaces contre des responsables élus, qui visent la liberté et l’intégrité de deux juges élus, pour le seul fait d’avoir exercé leur fonction en vertu du statut de Rome». La CPI a condamné «toute action visant à menacer ou punir les fonctionnaires élus de la Cour et à porter atteinte à leur indépendance et à la mission de la Cour» et appelé «les Etats parties et les autres parties prenantes à protéger l’indépendance, l’intégrité personnelle et la sécurité des fonctionnaires élus et du personnel de la CPI». La déclaration intervient après l’opposition du bureau du procureur à l’appel introduit par Israël contre les mandats d’arrêt ainsi que les déclarations violentes contre la juridiction de certains Etats parties et les USA.
Alors que Washington persiste à exprimer son opposition à toute enquête de la CPI contre Israël, arguant que le conflit israélo-palestinien ne relève pas des prérogatives de cette juridiction, l’Etat hébreu se mure dans le silence après les mises en garde du procureur en chef de la Cour, qui rappelle que «les menaces et les pressions (…) peuvent être considérées comme une atteinte à l’administration de la justice».
Les tensions entre l'Afghanistan et le Pakistan se sont exacerbées après des frappes aériennes pakistanaises ayant causé la mort de huit civils dans deux provinces afghanes proches de la frontière.
Avec l’expansion rapide des réseaux sociaux, l’avenir des médias classiques semble menacé. L’information est vite diffusée imposant ainsi plus d’analyse et de recherches pour les supports médias traditionnels. En Europe, c’est déjà le revirement.