Après avoir longtemps tourné le dos à la mer, la mégalopole algéroise semble petit à petit sortir de sa torpeur. De s’ouvrir sur la mer. En clair, se réconcilier avec la côte littorale qui s’étire sur un parcours de quelque 50 km, allant de Zéralda jusqu’à la Marsa.
Malgré ses riches potentialités naturelles, le littoral de la wilaya de Chlef, qui s’étend sur une longueur de 130 km, reste à la traîne en matière de développement touristique, notamment en ce qui concerne les infrastructures d’accueil des vacanciers.
La ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Fazia Dahlab, a indiqué, hier à Alger, qu'une étude d'actualisation de la longueur du littoral algérien, effectuée par son département, a révélé que le littoral national est passé de 1.622 km à 2.148 km.
Le littoral de la wilaya de Chlef, qui s’étend sur 130 km, reste à la traîne en matière d’infrastructures d’accueil, contrairement aux wilayas côtières voisines. Il accuse un déficit criant dans l’hôtellerie, la restauration et dans les autres activités principales, alors qu’il recèle d’énormes atouts naturels.
La wilaya de Chlef, située à mi-chemin entre Alger et Oran, et qui s’étend sur une superficie de plus de 5000 km2, recèle d’énormes atouts naturels et économiques qui ne demandent qu’à êtres valorisés et exploités.
Les ouvrages d’assainissement (avaloirs, bouches d’égout, stations de relevage, etc.) de l’ensemble des communes côtières de la wilaya de Chlef, ont fait l’objet, mardi dernier, d’une vaste opération de volontariat à laquelle ont participé les travailleurs de l’ONA de six wilayas (Chlef, Mostaganem, Blida, Médéa, Ain Defla et Relizane) et ceux de l’ADE, l’AGIRE et des associations locales.
Avec le démarrage de la saison estivale 2022, le problème de la saturation de la RN 19 Chlef-Ténès, sur 50 km, se pose à nouveau avec acuité et redevient un réel motif de préoccupation pour les nombreux usagers, notamment les estivants de la région et d’autres wilayas.
La Méditerranée est une destination majeure de millions de touristes pendant la période estivale. Cette période correspond malheureusement avec la saison de nidification des tortues marines.
La révision de la loi relative à la pêche et à l’aquaculture s’impose au regard de plusieurs paramètres internes (nationaux) et externes «imposés» par l’évolution de la législation internationale, notamment des décisions adoptées par la Commission générale des pêches pour la Méditerranée (CGPM)