Un rassemblement en soutien au droit international au Sahara occidental devait se tenir hier, place de la République à Paris, à l’initiative de plusieurs associations de défense des droits humains et de solidarité avec le peuple sahraoui.
La 48e Conférence de la Coordination européenne des comités de solidarité avec le peuple sahraoui (Eucoco) a dénoncé la violation du droit international par la France, l’Espagne et les Etats-Unis d’Amérique, en soutenant les plans illégaux du Maroc au Sahara occidental, appelant les Nations unies à étendre le mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso) aux droits de l’homme.
Quand on regarde ces images d’enfants désespérés, on se demande où est l’humanité? Où est le droit internatonal? «Oui mais le Hamas utilise cet enfant et ses parents comme bouclier» disent Biden et Macron. Est-ce une raison pour tirer sur le bouclier?
En droit international, l’interdiction du recours à la force et le respect de la souveraineté de l’Etat sont des principes cardinaux de la Charte des Nations unies.
Alors que le Conseil de sécurité débat, depuis mercredi dernier, des mesures pour faire appliquer la Résolution de cessez-le-feu immédiat adoptée par le Conseil de sécurité mardi et foulée aux pieds par l’entité sioniste, la CIJ a réaffirmé les injonctions imposées à Israël le 26 janvier de l’année en cours, en précisant leur caractère «obligatoire».
Comme depuis 1948, Israël refuse d’obtempérer à la décision du Conseil de sécurité pour mettre un terme à son entreprise génocidaire à Ghaza.
Malgré les opérations humanitaires qui se multiplient pour tenter d’approvisionner la bande de Ghaza, les quantités de vivres qui réussissent à entrer dans l’enclave assiégée demeurent extrêmement insuffisantes. «Il est impensable qu’en 2024, dans un monde qui produit plus que suffisamment de nourriture, des enfants palestiniens meurent de faim», déplore l’ONG Defence For Children.
La situation apocalyptique que vivent les Palestiniens de Ghaza et de la Cisjordanie occupée depuis le début de la guerre, qui entre dans son cinquième mois, contraste dramatiquement, outrageusement avec la démarche institutionnelle de fausse bonne conscience dans laquelle se drape la riposte internationale face à cette tragédie du siècle.
Le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC) a prévenu que toute tentative d’Israël d’expulser et de déplacer définitivement des Palestiniens à l’intérieur et à l’extérieur de Ghaza constituerait «une violation grave du droit international et une atrocité criminelle».
L’appui de plusieurs grandes puissances aux bombardements intensifs décidés par Israël, visant ostensiblement des populations civiles, ravivent l’accusation qui leur est adressée depuis longtemps, selon laquelle leurs politiques internationales se caractérisent par «deux poids deux mesures» ou «double standard».
Des dizaines de Palestiniens sont tombés en martyrs et des centaines d'autres ont été blessés hier, lors de plusieurs raids menés par les forces d'occupation israéliennes contre la bande de Ghaza, dont la brutalité a suscité des inquiétudes quant aux répercussions de cette énième agression sur l'ensemble de la région.