Les pays en développement ont dépensé un montant inédit de 1400 milliards de dollars au titre du service de leur dette extérieure, la charge des intérêts ayant atteint en 2023 son niveau le plus élevé depuis 20 ans», selon la dernière édition du Rapport sur la dette internationale de la Banque mondiale (BM) de décembre 2024.
Le secrétaire général de l’ONU a souligné l’impact paralysant de la dette sur les économies en développement. Et d’ajouter qu’«au lieu d’un filet de sécurité, les pays en développement sont confrontés à un système obsolète, dysfonctionnel et injuste qui ne répond pas à leurs besoins».
Alors que la dette mondiale a atteint le niveau record de 307 400 milliards de dollars au troisième trimestre 2023 et le ratio dette/production dans les marchés émergents s’est établi lui aussi à un pic, l’Institute of International Finance (IIF), qui a révélé ces chiffres effarants de l’économie mondiale avertit qu’une évolution vers le populisme politique pourrait faire grimper ce volume en 2024.
En juillet, le groupe Evergrande a annoncé une perte nette de plus de 113 milliards de dollars pour les années 2021 et 2022. L'autre géant du secteur, Country Garden, est également en difficulté après avoir annoncé la semaine dernière être incapable de rembourser deux échéances d'emprunt. Evergrande est rapidement devenu le symbole de la crise du secteur privé de l'immobilier en Chine, qui reste en grandes difficultés.
L’Afrique a du mal à sortir du cercle de l’endettement. Avec une dette publique actuelle estimée à 546 milliards de dollars, le continent africain a besoin de pas moins de 432 milliards de dollars de financements supplémentaires afin de faire face aux impacts socioéconomiques de la pandémie de Covid-19 et soutenir la reprise en 2022 et 2023.
Les accords de restructuration de la dette pour les pays à faible revenu ont été l’une des priorités du groupe des vingt grandes économies, mais les discussions ont peu progressé.
La date limite pour le relèvement de la dette américaine et éviter le défaut de paiement qui devait avoir lieu aujourd’hui, 1er juin, a été repoussé jusqu’à lundi 5 juin après que les camps démocrate et républicain soient arrivés à un accord.
Les prix du pétrole sont repartis à la hausse hier, prolongeant les gains de la session précédente. La remontée des cours, très instables depuis quelques semaines, a été constatée dans le sillage de la conclusion par le gouvernement américain d’un accord provisoire sur le plafond de la dette.
A J-9 du défaut de paiement, les camps démocrates et républicains ne sont toujours pas arrivés à un accord pour éviter la situation de défaut de paiement qui se profile au 1er juin prochain. Récession et économie en chute libre seront au menu de l’administration américaine si la limitation du plafond de la dette n’est pas relevée d’ici la fin du mois en cours.
La Caisse d’assurance chômage (Cnac) de la wilaya de Tizi Ouzou procédera au rééchelonnement des échéances PNR (prêts non rémunérés) des entreprises en difficulté de paiement, impactées par la pandémie de la Covid-19.