Le président tchadien Mahamat Idriss Déby Itno a radié pour «faute grave» une dizaine d’officiers des forces de sécurité et défense, la plupart Zaghawa, le clan au pouvoir, sur fond de dissensions sur le conflit soudanais.
La pression est grande pour la première puissance européenne qui fait face à une somme d’urgences rarement vues depuis la réunification : relancer l’économie en récession depuis deux ans, barrer la route au parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD) qui font jeu égal avec les conservateurs dans les sondages.
Malgré les imposantes manifestations populaires de la semaine écoulée et d’hier devant le Parlement contre les décisions du Premier ministre Benyamin Netanyahu, notamment le retour à la guerre à Ghaza et la destitution du chef du Shin Bet (la sécurité intérieure) et de la conseillère juridique, la coalition gouvernementale a été sauvée, hier, par l’adoption du budget de l’Etat d’un montant de 205 milliards de dollars, jamais atteint depuis la création d’Israël en 1948. Même si le Premier ministre a sauvé sa coalition et prolongé sa survie d’une année, grâce à l’extrême droite, la révolte populaire se poursuit et les appels se multiplient pour faire arrêter la guerre à Ghaza.
L’ex-président brésilien Jair Bolsonaro rêve d’un come-back à la Donald Trump, de retour à la Maison Blanche, malgré ses déboires judiciaires, et espère que le président américain, qu’il admire, usera de son «influence» en sa faveur.
«La libération du président Yoon Suk Yeol signifie le respect de l’Etat de droit», a estimé son équipe juridique dans un communiqué.
Dans son édition datée de ce mercredi 12 février, le quotidien français libéral de droite L’Opinion s’inquiète que «l’Algérie a fermé la porte aux produits alimentaires français».
Le Parti libéral du Premier ministre démissionnaire canadien, Justin Trudeau, a annoncé, dans la nuit de jeudi à hier, que son remplaçant serait connu le 9 mars prochain avant des législatives qui doivent se tenir au plus tard en octobre.
Corruption galopante, violation flagrante des libertés et un trafic de drogue «florissant». Telle est la situation au Maroc en 2024 sous le régime du Makhzen, dont le seul souci est de mettre en œuvre ses agendas subversifs et de consacrer son idéologie coloniale, une conjoncture ayant provoqué la colère du peuple marocain, descendu dans la rue pour protester contre ces politiques entraînant le pays vers l’abîme.
Après s’être engagées à respecter les libertés et promis de «garantir les droits de tous», les nouvelles autorités syriennes ont annoncé, avant-hier, vouloir contribuer à la «paix régionale» et construire des «partenariats stratégiques» avec les pays de la région, alors que Washington a abandonné l’offre de récompense pour l’arrestation d’Ahmed Al Sharaa.
l Le parti incarné par Pita Limjaroenrat, personnalité télégénique qui détonne sur la scène politique thaïlandaise, est le seul dans le pays à évoquer ouvertement une réforme de la loi sur la lèse-majesté.
L’envoyé spécial français au Liban, Jean-Yves Le Drian, a entamé hier à Beyrouth une nouvelle mission pour tenter de trouver un consensus permettant d’élire un chef de l’Etat dans un pays privé de Président depuis plus de dix mois, rapporte l’AFP.
La secrétaire d’Etat adjointe des Etats-Unis aux Affaires africaines, Molly Phee, a rencontré samedi à Abuja le président nigérian, Bola Tinubu. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la tournée de la diplomate américaine, les 28 et 29 août, dans trois pays africains : le Nigeria, le Tchad et le Ghana. Une tournée au cours de laquelle elle a prévu de s’entretenir avec les chefs d’Etat de la région au sujet du rôle de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et de son «leadership régional dans la réponse à la crise au Niger», a indiqué un communiqué du département d’Etat.
Plus de deux mois de guerre entre armée et paramilitaires ont forcé plus de 2,5 millions de personnes à fuir leurs maisons au Soudan, notamment au Darfour, a indiqué l’ONU, hier, citée par l’AFP.
Une nouvelle personne est morte samedi dans des troubles à Dakar, portant à 16 le nombre de décès depuis la condamnation jeudi de l’opposant sénégalais Ousmane Sonko à deux ans de prison, a indiqué hier le ministère de l’Intérieur, cité par l’AFP.
Retour sur la chute dans l’abîme de l’islam politique en Tunisie, accusé par le président Saïed d’être derrière l’actuelle grave crise traversée par la Tunisie. Certaines réserves occidentales n’ont pas empêché la Tunisie d’avancer dans cette purge.
Des médecins ont annoncé des coupures d’électricité dans des salles d’opération. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), «plusieurs des neuf hôpitaux de Khartoum, qui reçoivent des civils blessés, n’ont plus de sang, d’équipements de transfusion, de fluides intraveineux et d’autres matériels vitaux». Les patients, parfois des enfants et leurs proches, n’ont plus ni à boire ni à manger.
Le décret n° 2023-9 du 8 mars 2023, publié par le Journal officiel tunisien le 9 mars, annonce la dissolution de tous les conseils municipaux et désigne les secrétaires généraux des municipalités pour assurer l’intérim sous l’égide du gouverneur de la région jusqu’à l’élection des nouveaux conseils.
Les Tunisiens sont appelés aux urnes demain pour se prononcer sur le projet de Constitution du président Kaïs Saïed. L’opposition n’arrive pas à s’unir faute d’un programme minimum et d’un leader charismatique. Le oui l’emporterait largement, selon les observateurs.
Le Pr Sadok Belaïd est l’un des premiers spécialistes tunisiens en droit ayant marqué la formation des juristes en Tunisie indépendante. Cet éminent expert a été nommé le 20 mai 2022 par le président Saïed comme président coordinateur de la commission consultative pour la nouvelle République ; le décret de nomination prévoyait de remettre le projet de la Constitution au président de la République au bout de 30 jours. L’étroitesse des délais n’a pas empêché le Pr Belaïd et sa commission de respecter le deadline. La surprise fut que le président Saïed a largement modifié le projet initial, poussant le Pr Belaïd à crier aux «risques considérables de défaillances» et à considérer «dangereux» le projet de Constitution soumis au référendum populaire du 25 juillet 2022.
46 modifications introduites au projet de la Constitution tunisienne du 30 juin; précisions et corrections sans toucher au fond ; le président Saïed attaché à un régime présidentiel fort, ne permettant même pas le moindre contrôle de son pouvoir.