Un deuxième bateau a quitté hier le port de Larnaca, empruntant un couloir maritime entre l’île de Chypre et la bande de Ghaza pour livrer de l’aide humanitaire au territoire palestinien au bord de la famine, a constaté un journaliste de l’AFP.
Pour l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (Unerwa), les largages d’aide à Ghaza sont «insuffisants par rapport aux besoins».
Le stratagème repose sur un chantage qui tire profit de la situation de détresse humanitaire dans laquelle sont enfoncés près de deux millions de civils et de l’absence de toute autorité pouvant assurer un minimum d’ordre public, pour forcer la main aux notables de Ghaza.
L’ONU, qui tire de nouveau la sonnette d’alarme sur le caractère «inévitable» de la famine dans le contexte actuel, reste globalement sur ses positions : aucune autre voie que la voie terrestre ne sera capable d’assurer un acheminement correct des aides humanitaires.
Alors que la population civile qui survit aux bombardements souffre de la famine, l’armée d’occupation israélienne a mitraillé, hier matin, un convoi humanitaire acheminé par l’Unrwa (Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine) sur une route qu’elle a elle-même préalablement arrêtée.
Le Croissant-Rouge algérien (CRA) a annoncé, samedi, l'octroi d'aides humanitaires aux étudiants palestiniens résident en Algérie, en collaboration avec le ministère de l'Enseignement supérieur.
Un cadre du Hamas a appelé, dimanche, l’Egypte à agir de manière «décisive» pour que l’aide parvienne à la population de Ghaza, qui fait face à d’importantes pénuries d’eau, de nourriture, de carburant et de médicaments.
Face à l’offensive israélienne sur la bande de Ghaza, les appels aux dons et aux aides humanitaires s’intensifient. Le Croissant Rouge Algérien et l'Association des Savants Musulmans Algériens s’ont à la tête des opérations de collecte.
Des villageois et des volontaires étaient mobilisés, hier, pour aider à retrouver des survivants du puissant séisme qui a tué plus de 2000 personnes dans l’ouest de l’Afghanistan où l’aide commence lentement à arriver sur place. Des camions pleins de nourriture, d’eau et de couvertures ont atteint les villages isolés, à environ 30 km au nord-ouest de la ville de Hérat, les plus sévèrement touchés par le séisme de magnitude 6,3 et les huit fortes répliques qui ont frappé, samedi, la région.
Le président du Croissant-Rouge sahraoui, Yahia Bouhbini, a dénoncé hier le refus du Fonds central d’intervention d’urgence (CERF) des Nations unies d’allouer des aides humanitaires pour répondre aux besoins minimaux des réfugiés sahraouis.