L’Algérie et l’UE s’apprêtent à entrer dans une phase de «consultations techniques» pour réviser l’accord d’association, signé entre les deux parties en 2002. Les négociations, qui débuteront en janvier prochain, visent à établir un cadre plus équitable et adapté aux réalités économiques actuelles.
Les consultations seront d’ordre technique et porteront sur les différends commerciaux entre les deux parties, a précisé Diego Mellado, le nouvel ambassadeur de l’UE en Algérie.
Les discussions sur la révision de l'accord d’association prévues en cette mi-novembre à Alger ont été reportées à une date ultérieure.
Le nouvel ambassadeur de l’Union européenne (UE) en Algérie, Diego Mellado, a annoncé cette visite dans un entretien accordé à l’agence de presse espagnole EFE, précisant qu’il ne s’agit pas d’une procédure d’arbitrage.
L'Union européenne (UE) ne semble pas être favorable à la demande algérienne de réviser les clauses de l’accord d’association en vigueur depuis 2005.
L’Algérie accueille dans ses «murs» le haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, Josep Borrell. Une visite qui s’inscrit d’emblée dans le cadre de l’accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne, signé il y a près de dix ans sous le «règne» de l’ancien président, aujourd’hui disparu, Abdelaziz Bouteflika.
Le Cercle d’action et de réflexion pour l’entreprise (CARE) propose, dans un document publié sur son site internet, une contribution au sujet de l’accord d’association Algérie-UE, dont la gestion est de nouveau au centre du débat économique national.