Lors d’un discours dans l’Etat-clé de Pennsylvanie, le président américain a défendu ses choix économiques
Le président du Syndicat national du patronat citoyen du numérique et vice-président CAPC en charge du numérique revient sur les dernières décisions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, relatives à la détaxation de l’achat en ligne pour les particuliers et les startup. Il parle de l’impact de ces mesures sur les entreprises, mais aussi des entraves auxquelles ces dernières sont confrontées.
Gel de taxes et impôts, suppression d’autres et suspension de mesures prévues par des textes de loi… L’Exécutif multiplie depuis quelques semaines ce genre de décisions qui suscitent, au-delà de leur utilité, moult interrogations sur l’état de la gouvernance du pays.
Un mois et demi après l’entrée en vigueur de la loi de finances 2022, où sont contenues de nouvelles mesures de fiscalité visant à renflouer les caisses de l’Etat, ce dernier décide de faire machine arrière pour annuler ou geler certaines dispositions fiscales.
«Le gouvernement est appelé à prendre toutes les mesures et appliquer les procédures visant à faire éviter aux citoyens l’impact de la flambée vertigineuse des prix sur les marchés internationaux.»
Le président Abdelmadjid Tebboune, qui a présidé hier un Conseil des ministres, a décidé de supprimer les nouvelles taxes et les redevances prévues dans la loi de finances 2022. Il s’agit, entre autres, des taxes sur l’importation des smartphones et autres matériels informatiques.
Les nouvelles dispositions douanières liées à l’importation du matériel informatique et tous les équipements techniques ont produit un choc auprès du grand public et des professionnels des technologies informatiques, en premier lieu le Groupement des acteurs algériens du numérique (GAAN).
Le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a ordonné, aujourd’hui, dimanche 13 février, lors d’un conseil des ministres, l’annulation des taxes relatives au commerce électronique.
Le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a ordonné, aujourd’hui, dimanche 13 février, lors d’un conseil des ministres, l’annulation des taxes relatives au commerce électronique.
Le Groupement des acteurs algériens du Numérique (GAAN) a appelé les services concernés à la révision "radicale" des nouvelles taxes douanières sur les colis postaux dans le cadre du e-commerce, en ce qui concerne le matériel informatique et tous les équipements techniques et leurs accessoires.
Le cumul des taxes et impôts appliqués à l’«importation» des téléphones portables et tablettes est de l’ordre de 133%, donc une valeur plus importante que le prix du produit lui-même, les composants des micro-ordinateurs sont taxés à hauteur de 60%. Plusieurs intervenants dans le secteur n’ont cessé, depuis quelques années déjà, d’évoquer cette surtaxation qui ne va pas de pair avec la volonté exprimée d’aller vers cette économie de la connaissance ou du numérique.