Etats-Unis : En campagne pour sa réélection, Biden insiste pour davantage taxer les « très riches »

18/06/2023 mis à jour: 01:25
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Lors d’un discours dans l’Etat-clé de Pennsylvanie, le président américain a défendu ses choix économiques

Alors que la présidentielle américaine ne se déroulera que le 5 novembre 2024, soit dans un peu moins de 17 mois, la campagne est, elle, bien lancée. Et samedi, l’actuel locataire de la Maison-Blanche a choisi de placer le gouvernail à gauche. « Il est grand temps que les très riches commencent à payer leur juste part », a déclaré Joe Biden lors d’un discours dans l’Etat-clé de Pennsylvanie.

Dans le centre de conférences de Philadelphie, devant un public composé de syndicalistes, le président américain a lancé sous les acclamations être convaincu que « ce pays est sur le point de décoller ». Il a ainsi vanté ses choix économiques depuis qu’il a pris place dans le bureau ovale.

Biden fier du « CHIPS » et de l'« Inflation Reduction Act »

« Les investissements que nous avons faits ces trois dernières années ont le pouvoir de transformer ce pays dans les cinq prochaines décennies », a-t-il estimé, évoquant le « CHIPS and Science Act », une loi qui prévoit près de 53 milliards de dollars pour la production et la recherche dans le secteur des puces électroniques, et l' « Inflation Reduction Act », pharaonique plan d’investissement dans l’énergie verte. Si les républicains l’emportent en 2024, ils « vont s’en prendre à vos emplois » en revenant sur ses réformes, a-t-il soutenu.

Courtisant le vote des classes populaires, Joe Biden s’est aussi attaqué aux plus riches. « Ça ne me dérange pas qu’ils soient milliardaires. Il faut juste qu’ils paient leur juste part ! », s’est-il exclamé. « Pour faire court : il est temps que les grandes entreprises et les très riches commencent à payer leur juste part ».

La confédération de syndicats AFL-CIO, qui parrainait ce meeting, lui a officiellement apporté vendredi son soutien pour 2024. Joe Biden, 80 ans, avait annoncé fin avril sa candidature, promettant de rendre sa « dignité » à l’Amérique des travailleurs que son rival Donald Trump a en partie su séduire.

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