-Le Ramadhan de cette année va-t-il être différent des années précédentes ? Le Ramadhan de cette année ne va pas être différent des autres années précédentes malgré tous les changements politiques qui ont eu lieu dans notre pays et les crises qu’on a un peu partout, que ce soit la crise économique en général, le lendemain de la crise sanitaire et la crise entre la Russie et l’Ukraine, nous continuons hélas à être nous-mêmes, c’est-à-dire à se préparer pour le Ramadhan comme si on se préparait à une guerre que ce soit de la part des pouvoirs publics qui parlent à chaque veille du Ramadhan d’approvisionner le marché, organiser des marchés de proximité provisoire appelés «marchés de la Rahma», de parler du renforcement du contrôle et du côté du consommateur, c’est aussi la préparation pour s’approvisionner pour faire des stocks, acquérir tout ce qu’il faut acquérir en termes de produits alimentaires avec très peu de confiance vis-à-vis de la régulation du marché, avec beaucoup de frénésie qui atteint son apogée menant aux pires excès et avec beaucoup de pression sur certains produits de première nécessité (huile, tomate concentrée, frik, semoule, farine).
Les services de sûreté de la wilaya d’Alger ont saisi 4.420 kg de dattes et 795 kg de produits alimentaires divers destinés à la spéculation illicite et arrêté 3 suspects, indique jeudi un communiqué des mêmes services.
Les marchés de la capitale et même les vendeurs par camions mobiles sur le bord des routes ont affiché une hausse vertigineuse des prix des légumes et des fruits, coïncidant avec le début du mois de Ramadhan.
Le Conseil des ministres réuni, lundi dernier, s’est attardé sur une sérieuse problématique qui empoisonne la vie des Algériens depuis plusieurs mois déjà. Il s’agit de la disponibilité des produits de large consommation sur le marché.
L’organisation des agriculteurs en coopératives agricole est la meilleure voie pour neutraliser les intermédiaires, qui font revenir les mêmes pratiques sur la spéculation et l’augmentation des prix.
Si certains commerçants se contentent de stocker les aliments pour les vendre à prix fort, d’autres vont beaucoup plus loin.
Les associations de consommateurs jouent un rôle de plus en plus important dans la défense de leurs droits. Elles sont d’ailleurs reconnues d’utilité publique. Elles se situent entre les trois acteurs du marché, que sont les consommateurs individuels, qu’elles défendent et représentent, les professionnels (opérateurs économiques) et les pouvoirs publics. Elles sont la «voix» des consommateurs qui n'ont pas les moyens de s'exprimer directement.
Les services de sûreté de wilaya d’Alger ont saisi 950 litres d’huile de table et arrêté deux individus pour spéculation sur des produits de large consommation, a indiqué mercredi un communiqué de la sûreté.
L’approche du mois de Ramadhan, les spéculateurs redoublent de férocité. Stockage de denrées alimentaires de première nécessité et hausse exagérée des prix, certains spéculateurs profitent de pareilles occasions pour multiplier les gains d’une manière inconsidérée.
Un opérateur économique répondant aux initiales d’A.A. a été condamné, mercredi 8 mars par le tribunal d’El Milia dans la wilaya de Jijel à une peine de 10 ans de réclusion criminelle assortie d’une amende de 2 millions de dinars avec placement sous mandat de dépôt à l’issue de l’audience.
Dans certains points de vente à la périphérie d’Alger, les prix du mouton commencent de 45 000 DA pour dépasser les 120 000 DA, soit près de 6 fois le Salaire minimum garanti (SNMG). Les éleveurs expliquent cette flambée par les aléas touchant la filière. Des associations, à l’instar d’El Amar, réclament la régulation du secteur.
Le ministère du Commerce et de la Promotion de l’exportation a mis en place sept mesures «strictes» afin d’affronter les spéculateurs sur les marchés en ce début du mois de Ramadhan, selon une déclaration du responsable de la régulation du marché au ministère du Commerce au quotidien El Chorouk.
Il n’est pas rassurant que ce soit le secteur du commerce qui polarise l’attention sur la scène nationale
A quelques jours du mois de Ramadhan, la pression sur l’huile de table et la semoule persiste à Souk Ahras et les spéculateurs redoublent de voracité au point où quelques particuliers imposent à leurs clients des insecticides, des balais, de la moutarde et des champignons en concomitance avec les produits précités.
Les Algériens s’apprêtent à vivre un Ramadhan exceptionnel, qui sera à coup sûr dominé par l’austérité. Plus question de dépenser sans compter. En effet et pour ne pas déroger à la règle, les prix flambent.
Dans le cadre de la lutte contre la spéculation illicite relative aux produits alimentaires de large consommation, et ce, en application de la nouvelle loi promulguée visant à lutter contre la spéculation, la brigade économique et financière de la police judiciaire relevant de la sûreté de wilaya de Mostaganem a saisi 364 jerricans d’une capacité de 5 litres chacune et 318 bouteilles de 2 litres chacune, totalisant 2456 litres d’huile de table destinés à la spéculation
Les services de contrôle de la qualité et de la répression des fraudes ont procédé, depuis le début de l’année, à la saisie de près de 64 tonnes d’huile de table destinées à la spéculation, selon un bilan du ministère du Commerce et de la Promotion des exportations.
La spéculation illicite est définie comme «tout stockage ou rétention de biens ou de marchandises visant à provoquer une pénurie sur le marché ou une perturbation des approvisionnements au niveau du marché, et toute hausse ou diminution artificielle des prix des biens ou marchandises ou des billets de banque».
Le Service d’investigation générale (SIG) du commandement de la Gendarmerie nationale a été instruit à l’effet d’enquêter sur la spéculation effrénée sur la pomme de terre. Et c’est sur ordre du président de la République, en tant que ministre de la Défense nationale, que cette action, d’envergure nationale, a été lancée il y a à peine quelques jours.