Pour être rentabilisé, le considérable parc de moissonneuses- batteuses de la wilaya, soit 632 unités, devra presqu’en totalité se redéployer en d’autres régions, le temps de la campagne de moissons battages qui, à Témouchent, a été lancée lundi. En effet, en raison de l’extrême sécheresse qui y a sévi, la céréaliculture a subi un catastrophique sinistre de l’ordre de 85% sur les 69 697 ha emblavés.
La ville de Tiaret et quatre localités environnantes (Rahouia, Djillali Benamar et Mechraa-sfa) vivent une situation critique en matière d’alimentation en eau potable.
Décidée sur instruction du président de la République Abdelmadjid Tebboune, et ce, dans le but de secourir un secteur en grande souffrance, l’opération d’indemnisation des agriculteurs touchés par la sécheresse et leur dotation en semences et engrais à titre gracieux continue de défrayer la chronique.
Accorder des autorisations pour creuser des puits, fournir des semences, notamment des légumineuses, distribuer des propriétés agricoles aux agriculteurs sérieux, telles étaient les principales revendications des exploitants agricoles à Mostaganem, lors de la dernière rencontre wali-fellahs au sein du cabinet de la wilaya.
Le patrimoine oléicole algérien a subi les néfastes effets du stress hydrique, qui se prolonge depuis des mois. Un début d’assèchement a même été observé dans de nombreuses oliveraies, notamment celles du centre du pays, où se concentre la majorité dudit patrimoine.
Les agriculteurs sont de plus en plus confrontés aux pénuries d’eau dues à la sécheresse. Comment développer une agriculture résiliente au dérèglement climatique qui permet, à la fois, d’assurer l’autosuffisance alimentaire et la préservation de la biodiversité ?
Décidé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et ce, à l’issue du Conseil des ministres tenu au début du mois d’octobre dernier, l’opération d’indemnisation des agriculteurs, touchés par la sècheresse et leur dotation en semences et engrais à titre gracieux, a été lancée, hier, dans la wilaya de Bouira.
L'opérateur du canal de Panama, voie de passage des navires de marchandises entre l'Atlantique et le Pacifique, a annoncé cette semaine réduire encore davantage le nombre de traversées en raison de la sécheresse.
Dans son nouveau rapport mensuel sur le niveau de la production mondiale de produits agricoles pour la campagne en cours, le ministère américain de l’Agriculture (USDA) enregistre une baisse de la production mondiale de blé par rapport à ses précédentes prévisions et table sur 783,4 millions de tonnes contre 787,3 millions de tonnes initialement prévues.
Le manque de précipitations constitue une réelle menace pour la sécurité alimentaire dans le monde. L’Algérie n’en est pas épargnée à cause de la longue période de sécheresse qui met en péril les capacités du pays à faire face aux besoins de la consommation locale en produits agricoles.
En raison du phénomène El Niño, une série de mesures a été mise en place pour faire face aux conséquences sur le canal de Panama, une voie cruciale reliant l'Atlantique et le Pacifique. Ce canal, responsable de près de 6% du trafic maritime mondial, est confronté à des défis majeurs dus à la sécheresse et au manque de pluies inhabituels pour la saison.
La persistance de la sécheresse dans la wilaya de Mostaganem a impacté négativement la production céréalière Certains des producteurs de blé, las de cette situation, disent ne plus savoir à quel saint se vouer et s’en remettent aux responsables pour que des solutions soient vite trouvées.
Les mesures visant à identifier les céréaliculteurs touchés par la sécheresse au titre de la campagne agricole 2022-2023 à Guelma suivent leur cours. Incombant à la CRMA (Caisse régionale mutuelle agricole) la réception et l’enregistrement, des demandes des fellahs ont été organisées, rappelons nous, du 11 juin au 17 juillet dernier. Une liste de plus de 4000 fellahs a été arrêtée et les dossiers soumis au CTW (Commission technique de wilaya) qui n’est autre qu’une instance installée pour traiter les dossiers.
En plus de la faible pluviométrie enregistrée cette année, la dernière vague de chaleur qui a sévi dans la région a complètement détruit le fruit» a noté un des potentiels opérateurs de la région de Sidi M’hamed Benali, au nord-est du chef-lieu de wilaya en ajoutant : «Nous avons toujours souhaité réaliser des forages pour fuir la culture traditionnelle et passer aux nouvelles techniques d’irrigation notamment le principe du goutte à goutte mais toutes nos démarches en direction des concernés sont restées sans échos», regrette-t-il.
L’agropastoralisme a cédé peu à peu du terrain face à l’arboriculture. Les forages ont permis d’exploiter les grandes nappes phréatiques dont recèle le pays, changeant peu à peu la donne. Aujourd’hui, l’arbre, l’abeille et la brebis sont les trois symboles de la vie dans les hautes steppes de Djelfa. Cette wilaya est devenue, ces dernières années, la plaque tournante d’une agriculture intensive et moderne.
Les températures extrêmement élevées en période hivernale et les pluies diluviennes en saison printanière ont eu l’effet d’une «douche écossaise» pour les céréaliculteurs de la wilaya de Guelma. Déjà, les dégâts observés suite à la sécheresse qui s’est abattue sur les régions sud de la wilaya sont irréversibles. «Ajoutez aussi les pluies sur un blé mature avant terme et vous aurez une récolte inexploitable même pour alimenter le bétail. Le blé est pourri de la racine à l’épi», ont révélé, hier, à El Watan, des agriculteurs de la région de Guelma visiblement éprouvés par une situation climatologique exceptionnellement dévastatrice.
Le retour des pluies ces derniers jours n’a pas produit l’effet que beaucoup attendaient sur les rendements agricoles.
Le recours à l’irrigation d’appoint est impératif afin de préserver la production céréalière, notent les services agricoles.
Le manque de pluviométrie suscite moult inquiétudes chez les agriculteurs de la wilaya de Boumerdès. Les effets de la sécheresse se font sentir même au niveau des périmètres irrigués.
Selon un comparatif réalisé par M. Malek Abdesselam, docteur en hydrologie et directeur du laboratoire de recherche sur l’eau à l’Université de Tizi Ouzou, l’année en cours est la pire depuis près de 40 ans en matière d’apport pluviométrique.