L’expression populaire «La'âm Eli Yrouh khir men li yji» (l’année qui s’en va est meilleure que celle qui arrive), revenant souvent sur les lèvres des Algériens de nos jours, est devenue presque une devise populaire. Une dure réalité qui rappelle chaque année aux consommateurs qu’ils ne sont guère à l’abri des mauvaises surprises, qu’elles soient le fruit de la spéculation ou les conséquences des pratiques commerciales illicites.
A près de deux semaines du début du mois sacré, les prix des produits de première nécessité ne cessent de grimper. Nouveau coup de marteau pour le pouvoir d’achat des Algériens.
Les services de la wilaya d’Alger ont pris une série de mesures pour assurer la disponibilité des produits alimentaires de base et réguler les marchés pendant le mois sacré de Ramadhan, a affirmé mardi dernier le directeur du commerce et de la promotion des exportations de wilaya, Lakhdar Teriaa.
Le Conseil des ministres réuni, lundi dernier, s’est attardé sur une sérieuse problématique qui empoisonne la vie des Algériens depuis plusieurs mois déjà. Il s’agit de la disponibilité des produits de large consommation sur le marché.
Les prix des fruits et légumes enregistrent depuis quelques jours une hausse vertigineuse. Dans la wilaya de Bouira et dans toutes les régions du pays, le phénomène est désormais coutumier, à quelques jours du début du mois de Ramadhan.