Les ministres de huit pays de l'Opep+, dont l’Algérie, réunis hier par visioconférence, ont convenu d'une nouvelle hausse accélérée de leur production de pétrole pour juin, de 411 000 barils par jour.
Le 11e atelier conjoint entre l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), l’Agence internationale de l’énergie (AIE), et le Forum international de l’énergie (FEI) sur les interactions entre les marchés de l’énergie physique et financière, a notamment été marqué par l’intervention du secrétaire général (SG) de l’OPEP qui a salué «le recentrage de l’AIE sur la sécurité énergétique».
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et l’Agence internationale de l’énergie (AIE) ont abaissé leurs prévisions de croissance de la demande mondiale de pétrole pour 2025 et 2026 dans leurs derniers rapports mensuels respectifs, invoquant l’impact des tarifs douaniers annoncés par les Etats-Unis.
Les prix du pétrole ont ouvert hier la semaine de cotation en nette baisse, prolongeant les pertes enregistrées la semaine dernière dans le sillage des nouveaux tarifs douaniers américains et la sortie inattendue de l’Opep+, qui a accéléré, sans préavis, le rythme de la mise sur le marché des quotas de huit de ses membres. Hier, l’escalade des tensions commerciales a accentué les pertes du pétrole au vu des craintes d’une récession qui réduirait la demande de brut, tandis que l’OPEP+ prépare une augmentation de l’offre. Les prix de l’or noir ont encore baissé reculant de plus de 2%, et enregistrant des valeurs très basses, jamais égalées depuis avril 2021.
L’actuelle chute brutale des prix du pétrole, amplifiée par les tensions commerciales liées aux taxes américaines et les décisions inattendues de l’OPEP+, exige une réponse stratégique de l'Algérie.
Face aux défis qui menacent le marché pétrolier, confronté d’une part à la nouvelle politique économique très agressive de l’administration américaine et, d’autre part, à l’appétit plutôt vorace de certains producteurs en dehors de l’Opep+ mais aussi au sein même de l’Alliance, la cohésion de l’Opep est-elle aujourd’hui en jeu ?
La réunion du Comité ministériel conjoint de suivi (JMMC), qui a regroupé hier les principaux ministres de l’OPEP+, dont le ministre de l’Energie Mohamed Arkab, n’a pas abordé, dans le communiqué final sanctionnant ses travaux, la chute vertigineuse des prix du pétrole survenue en fin de semaine suite à la nouvelle politique américaine de tarifs douaniers et du réajustement inattendu des quotas de huit de ses membres.
Réagissant à un appel de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), en faveur de l’investissement dans l’amont pétrolier et gazier, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) se réjouit de voir l’AIE partager à nouveau ses analyses sur l’avenir du marché, tout en appelant l’Agence à éviter les analyses contradictoires et les messages incohérents et à revenir à une analyse basée sur les «réalités» et à se concentrer sur son mandat de sécurité énergétique.
L’Opep célèbre cette année le cinquantième anniversaire du premier Sommet historique des dirigeants des Etats membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), qui s’est tenu en Algérie du 4 au 6 mars 1975.
Lorsque le défunt président Houari Boumediène l’annonça, c’est la surprise totale. «J’ai le plaisir de vous annoncer qu’un accord global a été conclu hier soir, en vue de mettre fin aux divergences existant entre deux pays frères, l’Iran et l’Irak», déclare-t-il, lors de la séance de clôture du premier Sommet de l’OPEP à Alger, sous une longue ovation de l’assistance.
Huit membres de l’Opep+, dont l’Algérie, ont décidé d’annuler progressivement les réductions volontaires de leur production pétrolière, à partir du 1er avril 2025, compte tenu des fondamentaux sains et des perspectives positives du marché.
L’Opep estime qu’au cas où les décideurs politiques adoptent une approche équilibrée vers le zéro émission nette, la prochaine décennie permettra non seulement de réduire considérablement les émissions à effet de serre, mais garantira également un avenir énergétique stable et sûr pour tous.
Mohamed Arkab affirme qu’après le ralentissement saisonnier des trois premiers mois de l’année, une plus grande reprise de la demande de pétrole est à attendre à partir d’avril prochain. L’OPEP+ tient plus que jamais, et malgré les pressions, à la cohésion de ses rangs.
Dans son dernier rapport mensuel, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) prévoit une croissance de la demande mondiale de pétrole en 2025 et en 2026. Ainsi, la croissance de la demande mondiale de pétrole devrait croître de 1,45 million de baril par jour (Mb/j) en 2025 et 2026 pour atteindre un total de 105,27 mb/j, alors qu’en 2024, la consommation mondiale avait atteint 103,82 mb/j.
«La participation au marché du travail diminue, en particulier chez les jeunes»,indique l’OIT dans son étude précisant que l’activité a fortement baissé chez cette catégorie.
Le ministre d’Etat, ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Mohamed Arkab, prendra part, aujourd’hui au Koweït, à la 113e réunion du Conseil des ministres de l’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (OPAEP), a indiqué hier un communiqué du ministère.
L’OPEP revoit légèrement à la baisse ses prévisions de croissance de la demande de pétrole pour 2024 et 2025. L’Organisation souligne, dans le rapport du mois de décembre, que la demande mondiale de pétrole en 2024 augmente de 1,61 million de barils par jour (bpj), contre 1,82 million le mois dernier.
Depuis sa création, le cadre du DoC vise à faciliter la coopération et le dialogue, y compris aux niveaux technique et de recherche, entre ses participants dans l’intérêt de la stabilité du marché pétrolier.
A l’issue des discussions, les ministres des huit pays ont décidé que la baisse volontaire de production de 2,2 mbj, décidée en novembre 2023 est prolongée jusqu’à la fin du premier trimestre 2025.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) se réunissent aujourd’hui, dans un contexte d’instabilité du marché pétrolier, en vue d’affiner leur stratégie, à l’orée de la nouvelle année.