l ne s’agit pas pour moi de m’attribuer une quelconque paternité du concept ni de sa mise en œuvre, mais de simplement restituer les faits historiques dans leur contexte. Dans une contribution au journal El Watan du 13 janvier 2010, j’avais considéré qu’à l’instar du pétrole, le gaz méritait une organisation internationale pour défendre les intérêts bien compris des pays producteurs et exportateurs de gaz. Je publie l’intégralité de mon article qui date de plus de…14 ans !
Nadir Larbaoui remplace Aïmene Benabderrahmane au poste stratégique de Premier ministre, ce qui était attendu, essentiellement du fait que ce dernier n’a pas été capable de gérer l’intersectorialité gouvernementale et d’imposer sa position entre les différentes décisions chaotiques prises par ses «ministres».
A l’évidence, les couacs interministériels (ministère du Commerce, de l’Agriculture, de l’Industrie, des Finances…) se multiplient tous les jours, à l’occasion du traitement des dossiers économiques et financiers, ce qui montre et démontre un problème structurel grave, dans la forme d’organisation de l’action du gouvernement.
C’est aujourd’hui, à Johannesburg, en Afrique du Sud, que s’ouvrent les travaux du 15e sommet des BRICS. Cette rencontre intervient dans un contexte de non-alignement et de tensions internationales attisées par la guerre en Ukraine. Le bloc, qui produit un quart de la richesse mondiale, revendique un équilibre économique et politique mondial multipolaire, notamment au regard des Etats-Unis et de l’Union européenne. Mourad Goumiri, docteur d’Etat en sciences économiques, nous parle des principaux enjeux de cette rencontre.
Les pays anciennement colonisés, directement ou indirectement, en Afrique, en Asie et en Amérique latine, ne veulent plus servir de «chaires à canon» comme ce fut le cas lors des Première et Deuxième guerres mondiales, deux conflits qui concernaient les pays occidentaux entre eux et pour leurs propres intérêts. En somme, des guerres entre «Blancs et chrétiens», qui ont fait périr des millions d’hommes et de femmes de «couleurs» sous domination coloniale.
L’investissement sur le redéploiement de la diplomatie algérienne a été énorme et varié, dans toutes les institutions onusiennes spécialisées et a valu les éloges soutenues du secrétaire général de l’ONU au président Abdelmadjid Tebboune, dernièrement.
Le dollar américain joue deux rôles fondamentaux dans l’économie mondiale, celui de monnaie de transactions et celui de réserves de changes. Ces deux rôles, nés des accords de Bretton Woods de 1944, accordent à cette monnaie des privilèges exorbitants par rapport aux autres devises, puisqu’elle va pouvoir tirer des milliards pour sa propre économie mais également pour l’économie mondiale, en permettant les transactions commerciales libellées en dollars mais également pour alimenter les réserves de changes de toutes les banques centrales du monde, qui vont les stocker et même les placer, en général en Tbones (bon du Trésor américain).
Le nouveau ministre du Commerce vient de déclarer qu’il fallait revoir tout le schéma de distribution commerciale de notre pays, à travers «l’élaboration d’une cartographie de distribution nationale» ! Cette position tranche avec celle de son prédécesseur et surtout répond au bon sens. Tout responsable rationnel doit mettre en œuvre une politique annuelle, voire pluriannuelle, en matière commerciale, pour permettre aux consommateurs de trouver sur le marché un rapport qualité-prix raisonnable, de biens et services, tout au long de l’année.
Un vibrant hommage a été rendu à M. S. Mentouri, l’ex-président du CNES, dernièrement, par les nouveaux responsables de cette institution de l’Etat.