La Machiakha générale de la Tariqa Qadiriya en Algérie et à travers toute l’Afrique a dénoncé les accusations infondées du Gouvernement de transition au Mali à l’encontre de l’Algérie, rappelant que l’avenir de la région réside dans la coopération, l’intégration et l’unité, a indiqué hier un communiqué de cette confrérie.
Une semaine après la neutralisation par l’Armée nationale populaire (ANP) d’un drone malien à Tin Zaoutine, ayant violé l’espace aérien national, la tension entre Alger et Bamako reste palpable. Une tension qui s’étend à toute la région du Sahel. Les pays limitrophes du Mali le font savoir. Ils ne cachent plus leurs inquiétudes face à un régime devenu toxique et où l’instabilité sécuritaire pose de sérieux défis à l’échelle régionale.
L’Algérie a vivement réagi, hier, aux déclarations du gouvernement de transition du Mali, ainsi qu'à celles du collège des chefs d’Etat de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), suite à la destruction, le 1er avril, par l’Armée nationale populaire (ANP), d’un drone malien ayant violé l’espace aérien national, à proximité de Tin Zaouatine, localité située à plus de 2000 kilomètres au sud d’Alger.
Amadou Bagayoko, qui formait avec sa femme le légendaire duo de musiciens aveugles Amadou et Mariam, est décédé vendredi à Bamako à l’âge de 70 ans des suites d’une maladie, a-t-on appris auprès de sa famille et du gouvernement malien. Le duo a connu un succès planétaire en 2004 avec «Un Dimanche à Bamako», chanson-titre d’un disque produit par Manu Chao, alors qu’ils tournaient ensemble depuis les années 1980.
La Russie et l'Alliance des Etats du Sahel (AES) se sont félicités jeudi du renforcement de leurs liens, en premier lieu militaires, lors d'une rencontre diplomatique à Moscou, rapporte l’AFP. L'AES est composée du Mali, du Burkina Faso et du Niger, lesquels ont tourné le dos à l'ex-puissance coloniale française.
C’est un tournant sécuritaire majeur : pour la première fois, l’armée algérienne (ANP) a abattu un drone étranger.
L’interdiction signifiée à l’épouse de l’ambassadeur d’Algérie au Mali, vendredi, de fouler le sol français par les services de la police aux frontières est «une provocation de trop», a réagi, samedi, le ministère des Affaires étrangères (AE) dans un communiqué.
Navarro Canada Joaquim, 60 ans, qui a passé près de dix jours en captivité dans le désert du nord du Mali où il a été libéré, s’est dit encore sous le choc. «C’était un moment compliqué pour moi», souligne-t-il.
La télévision privée d’information malienne Joliba TV News, fermée depuis novembre par les autorités dominées par les militaires, a finalement écopé d’une suspension de six mois après des négociations avec la junte au pouvoir, a indiqué hier la direction de la chaîne, cité par l’AFP.
L’ONU a remis hier aux autorités maliennes le dernier camp de l’ancienne mission de Casques bleus, chassée fin 2023 par la junte au pouvoir dans ce pays en proie au djihadisme et à une rébellion indépendantiste, rapporte l’AFP.
Au Mali, «l’armée et le groupe Wagner commettent des atrocités contre les civils». C’est le constat et le titre du rapport publié le 28 mars 2024 par Human Rights Watch (HRW). Selon l’organisation de défense des droits humains, depuis décembre, les Forces armées maliennes (Fama) et le groupe paramilitaire russe «ont illégalement tué et sommairement exécuté plusieurs dizaines de civils lors d’opérations de contre-terrorisme» dans le centre et le nord du pays. Au total, ce sont sept cas d’exactions qui sont documentés.
La vie géopolitique au Mali ressemble à s’y méprendre à une série TV interminable, mais dont l’issue finale pourrait bien être fatale aux Maliens et à leurs voisins sahéliens.
En décidant de se retirer de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), Bamako, Ouagadougou et Niamey prennent le risque de compromettre la libre circulation et repoussent le retour des civils au pouvoir. La Cédéao, organisation économique régionale de 15 pays, s’est opposée aux coups d’Etat ayant successivement porté au pouvoir les militaires au Mali, au Burkina Faso et au Niger, imposant de lourdes sanctions économiques au Niger et au Mali.
Le pouvoir malien poursuit ses gestes inamicaux à l’égard de l’Algérie. Après avoir provoqué une crise diplomatique entre les deux pays, le chef de la junte au pouvoir dans ce pays, le colonel Assimi Goïta, s’attaque désormais à l’Accord de paix d’Alger, signé par les différentes parties maliennes en 2015.
La mission de l’ONU au Mali (Minusma) a remis officiellement aux autorités nationales un de ses derniers camps dans une grande ville du nord du pays, Tombouctou, avant la fin de son retrait définitif, a indiqué la télévision publique ORTM.
La situation sécuritaire se dégrade de plus en plus dans le nord du Mali. Le retrait total en ce mois de décembre de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), garante de l’Accord de paix entre le gouvernement malien et les groupes politico-militaires du nord du pays, laisse un vide sécuritaire incommensurable dans ce vaste Etat de l’Afrique de l’Ouest.
Les derniers militaires français déployés au Niger ont quitté le pays hier matin, a annoncé l’armée nigérienne lors d’une cérémonie à Niamey marquant la fin de leur présence dans cet Etat dirigé par un régime militaire depuis un coup de force en juillet dernier, rapporte l’AFP citant des sources militaires. «La date d’aujourd’hui (...) marque la fin du processus de désengagement des forces françaises au Sahel», a déclaré un lieutenant de l’armée nigérienne, Salim Ibrahim. La cérémonie a eu lieu dans la base aérienne de Niamey, abritant une base aérienne projetée (BAP) où stationnait une partie des 1500 soldats et aviateurs français présents au Niger.
M. Attaf a assuré que «les récentes rencontres avec les chefs des Mouvements signataires de l’Accord de paix et de réconciliation au Mali issu du processus d’Alger s’inscrivaient parfaitement dans la lettre et l’esprit du communiqué» du 13 décembre appelant toutes les parties maliennes à renouveler leur engagement en faveur de l’application de cet accord.
La justice malienne a placé hier sous mandat de dépôt une figure religieuse pour «atteinte au crédit de l’Etat et propos pouvant troubler l’ordre public», après que celui-ci a dénoncé «les coupures intempestives d’électricité» dans ce pays en proie à une crise multidimensionnelle, rapporte l’AFP.
L'armée malienne a révélé cette semaine la découverte d'un charnier à Kidal, une ville stratégique du nord-est récemment reprise aux séparatistes touaregs. Dans un communiqué publié samedi soir, l'armée a déclaré que «le jeudi 16 novembre, les FaMa (forces armées maliennes) ont découvert lors de leurs opérations de sécurisation un charnier à Kidal». Elle a ajouté que ce charnier «rappelle les atrocités commises par les terroristes sans foi ni loi», sans fournir davantage de détails.