La nouvelle feuille de route de l’OTAN évoque, pour la première fois, l’«intérêt stratégique» que revêtent pour elle le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord et le Sahel, ainsi que, notamment, les menaces que sont le terrorisme et l’immigration illégale.
Le président de transition malien, le colonel Assimi Goïta, a promulgué vendredi la loi électorale adoptée il y a une semaine par l’organe législatif, une condition à l’organisation d’élections et à un retour des civils au pouvoir, selon un décret présidentiel rendu public.
L’opération française Barkhane au Sahel a mobilisé jusqu’à 5500 hommes sur le terrain en 2020. Paris a décidé de réduire la voilure l’été dernier, fermant ses bases militaires avancées les plus au nord du Mali (Kidal, Tessalit et Tombouctou). Le président français Emmanuel Macron a ensuite décidé en février un retrait militaire total du Mali.
On assiste ces derniers temps à une intensification de l’activité diplomatique à Alger et à partir d’Alger. Et au milieu de ce ballet diplomatique, l’Algérie se mobilise avec énergie dans la zone sahélo-saharienne en s’attachant à retrouver son leadership historique et l’investir pour la paix dans la sous-région.
Deux soldats maliens ont été tués hier dans une attaque contre un checkpoint par des hommes armés non identifiés près de Tombouctou (nord), rapporte l’AFP citant le gouvernorat et l’armée.
La junte au pouvoir au Mali a annoncé, lundi soir, rompre les accords de défense avec la France et ses partenaires européens, nouvelle manifestation de la dégradation des relations entre Bamako et ses anciens alliés dans le combat contre les djihadistes.
L’armée malienne a annoncé hier la mort de six soldats dans trois attaques simultanées avec des «véhicules bourrés d’explosifs», contre trois camps militaires dans le centre du Mali, des assauts revendiqués par un groupe lié à Al Qaîda.
Plongé depuis 2012 dans une crise sécuritaire profonde que le déploiement de forces étrangères n’a pas permis de régler, le Mali a connu deux coups d’Etat militaire depuis août 2020.
Les autorités maliennes ont déclaré hier interdire la circulation de civils dans la zone frontalière avec la Mauritanie, où ont disparu un certain nombre de Mauritaniens début mars, rapporte l’AFP. Elles ont aussi annoncé l’ouverture d’une enquête par le tribunal militaire de Bamako.
La Norvège a annoncé hier avoir renoncé à envoyer un petit contingent militaire qui devait intégrer la force européenne antidjihadiste au Mali, faute d’accord avec la junte, rapporte l’AFP. «Il n’a pas été possible d’établir avec le Mali un cadre juridique suffisant qui assure la sécurité de nos soldats», a affirmé le ministre de la Défense norvégien, Odd Roger Enoksen, devant le Parlement à Oslo. «A compter d’aujourd’hui, il n’est pas d’actualité d’envoyer une force norvégienne (au sein du groupement européen de forces spéciales) Takuba», a ajouté le ministre.
Les autorités maliennes ont décidé d'expulser l'ambassadeur de France, dans une nouvelle escalade de la brouille entre Bamako et Paris, a annoncé lundi 31 janvier la télévision d'Etat.
L'ancien président malien Ibrahim Boubacar Keïta, qui a dirigé le Mali entre 2013 et 2020, est décédé dimanche 16 janvier à son domicile de Bamako, a appris l'AFP auprès de sa famille.
L’arbitre zambien, Janny Sikazwe, international FIFA depuis 2007, qui a dirigé la rencontre Mali-Tunisie (1-0), hier à Lembé, a provoqué un scandale qui éclabousse le football et plus particulièrement l’arbitrage africain et la Confédération africaine de football (CAF).
S’il y avait bien un souci majeur qui allait perturber la quiétude des organisateurs et même menacer carrément le déroulement de cette CAN 2021 qui se joue au Cameroun, c’est ce maudit virus de la Covid-19 et ce variant Omicron, voilà que l’arbitrage se mêle à la partie qui s’est déroulée hier en début d’après-midi ayant opposé la Tunisie au Mali, 1er match du groupe «6».
L'Algérie a exprimé sa "pleine disponibilité" à accompagner activement le Mali et la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) "dans la voie salutaire de la compréhension mutuelle autour d’une vision solidaire" qui sauvegarderait les intérêts supérieurs du peuple malien, indique mardi 11 janvier un communiqué de la Présidence de la République.