La confrontation ayant opposé le Mouloudia d’Alger au Chabab de Belouizdad dans le cadre de la Supercoupe d’Algérie, en son édition 2024, fut, comme prévu, engagée, chaude, belle, prolifique en buts (4), avec beaucoup d’émotion, de suspens et de retournement de situation.
Lors de la tenue des travaux de l'AGO de la FAF tenus au Cercle national de l'armée à Beni Messous (Alger), les responsables de la Fédération algérienne de football actuels (sous Walid Sadi) ont institué une louable et non moins honorable tradition, en rendant hommage aux anciens sportifs footballeurs, arbitres et même aux professionnels journalistes sportifs .
Quand on fait comme tout le monde, c’est difficile de devenir quelqu’un ». Cette citation s’applique au jeune arbitre fédéral Yahia Dehar (31 ans, né le 2/2/1994 à Relizane) et comme par pur hasard, aujourd’hui c’est son anniversaire.
Dans le temple historique du football national, le stade du 5-Juillet 62 en l’occurrence, avec cette fois une belle pelouse verdâtre et devant des gradins bien garnis ayant confectionné de somptueux tifos et ornés de couleurs des deux clubs en lice, le rouge et noir pour l’USMA et le vert et rouge côté MCA pour animer le grand Classico de la capitale.
Comme promis par le président de la FAF, Walid Sadi, lors du lancement de la VAR en Algérie au tout début de la saison du Championnat de Ligue 1 professionnel Mobilis 2024/2025, où il s’était solennellement engagé de renforcer le parc des vans VAR additif au 1er arrivage de 4 vans, voilà, depuis quelques jours, 4 autres vans VAR et une station fixe de formation sont désormais acquis.
La confrontation ayant opposé le Mouloudia d’Alger à la puissante formation congolaise de TP Mazembe pour le compte du groupe A, en sa cinquième et avant-dernière journée de la phase de poules de la LDC africaine, était décisive et capitale. Le MCA devait gagner pour rester dans la course de qualification aux quarts de finale et le TPM pour rester en vie dans l’espoir d’une qualification inespérée.
Devant le petit écran afin de suivre une rencontre de Coupe d’Algérie en son tour des 32es de finale, grande fut la (mauvaise ou plutôt désagréable) surprise de voir la silhouette de deux des trois arbitres sur le terrain. A première vue, tellement leur bedaine était apparente au point de devenir gênante, ça ressemblait à un match de gala dirigé par des arbitres en retraite depuis plusieurs années.
En dépit de son âge relativement jeune (33 ans), l’arbitre Omar Artane a développé un arbitrage de qualité. Ne permettant à quiconque de lui faire des jugements sur sa prestation sur le terrain, ce jeune espoir peut valoir d’immenses satisfactions à l’arbitrage africain.
La question ne cesse de tarauder l'esprit de tous les observateurs. Finalement, le huis clos est-il une sanction prononcée contre les clubs ou leurs supporters ? Il est vrai que nos clubs doivent assumer la responsabilité des actes de leurs supporters.
La première rencontre de la phase des poules de la LDC africaine du groupe 3 a apposé le Chabab de Belouizdad au club sud-africain, le redoutable Orlando Pirates, sur la pelouse du 5 Juillet à Alger.
Pour que cesse la contestation sur le terrain des actions objet de litige, faut-il associer les joueurs lors de la consultation de la VAR ? Car, chez nous et en dépit des gros moyens déployés (logistiques et financiers), la contestation des acteurs demeure le spectacle horrible que nous offrent les joueurs à chaque action litigieuse où l’arbitre est sollicité pour aller consulter la VAR.
L’équipe arbitrale désignée pour diriger le match Algérie-Liberia a été dépêchée majoritairement du Gabon. L’arbitre directeur gabonais Tanguy Patrice Mebiame (31ans) avec Abelmiro Dos Reis Monte Negro de Sao Tomé-et-Principe comme 1er assistant et du gabonais Urbain Ondo Ndong, 2e assistant. Le 4e arbitre étant le Gabonais Cregue Fleury Moukagni.
La cinquième confrontation entrant dans le cadre des éliminatoires de qualification à la prochaine CAN-2025, concernant le groupe E, ayant opposé la Guinée équatoriale à l’Algérie s’est déroulée sous une chaleur conjuguée à une humidité à la limite du supportable, en cette saison et particulièrement à l’horaire prévu.
Décidément, chaque journée de championnat qui passe nous procure le même sentiment, voire cette amère conviction que nos joueurs d’«élite», considérés comme professionnels, sont mal formés et surtout mal informés.
La logique veut que ce sont les arbitres titrés particulièrement ceux portant fièrement le badge FIFA qui doivent officier les matchs décisifs de chaque fin de saison. Règle de défense du titre oblige. Car c’est l’élite (appelée également la crème) de l’arbitrage qui doit prendre à son compte la direction des matchs jugés chauds et décisifs de la compétition, que ce soit en championnat, en matchs à élimination directe de coupe ou même de barrage.
L’heureuse nouvelle, en fait une sélection amplement méritée aux prochains Jeux olympiques de Paris 2024, reçue par notre compatriote, l’arbitre international algérien Lahlou Benbraham comme arbitre de la VAR, a fait réagir un ancien arbitre algérien de même rang. Il s’agit du premier arbitre international algérien ayant été retenu pour les Jeux olympiques de Barcelone 1992, en l’occurrence Mohamed Sandid.
Pourtant la majorité des matchs des huitièmes de finale de l’épreuve populaire étaient dirigés par des arbitres internationaux. Cependant, beaucoup de penalties furent sifflés en faisant l’objet d’une contestation et d’autres omis en étant revendiqués.
Il faut reconnaître que chez nous, encore une fois, l’arbitrage focalise de manière négative l’actualité de toute la famille sportive. La cause ? Beaucoup d’erreurs influentes sont constatées lors de plusieurs rencontres d’une même journée. Pourquoi maintenant et ce timing ?
Cette année, la violence dans les enceintes sportives s’est manifestée plus tôt que prévu. D’habitude, c’était vers la fin de l’exercice footballistique qu’elle se manifestait. Une fois que l’exercice tire à sa fin pour rendre son verdict pour l’accession ou la relégation.
Faut-il plaindre l’arbitre Bilal Bendjahane, l’accabler ou plutôt en vouloir à la Commission fédérale des arbitres d’avoir désigné un arbitre manquant terriblement de profil autoritaire, l’ayant contraint à vivre, avec lui toute la corporation des arbitres, le calvaire.