Cette année, la violence dans les enceintes sportives s’est manifestée plus tôt que prévu. D’habitude, c’était vers la fin de l’exercice footballistique qu’elle se manifestait. Une fois que l’exercice tire à sa fin pour rendre son verdict pour l’accession ou la relégation.
Une autre forme (conception) de la pression chez ceux qui utilisent la violence comme moyen d’accéder ou de se maintenir. Pour la présente saison, la phase retour ne fait que commencer et déjà plusieurs cas de violence dans les stades (et les alentours) sont signalés.
Le phénomène n’est pas seulement évoqué dans la sphère de l’élite. Toutes les divisions de la pyramide footballistique sont concernées par le retour de la bête immonde. Beaucoup de débordements ont été enregistrés même là où les autorités locales avaient arrêté un plan d’action, en amont, avec des mesures de renforcement du cordon de sécurité afin de protéger en sécurisant les vies humaines, les installations, les biens publics et privés.
Ni l’ordre de mouvement avec son segment de l’ordre opérationnel de déploiement des effectifs pour endiguer la violence à l’intérieur comme à l’extérieur des stades n’ont pu juguler ou du moins diminuer les dépassements. Dernièrement, à Sétif, le bilan des dégâts était très important, que ce soit à l’intérieur du stade ou à l’extérieur.
Pourtant et dès la publication des programmes de compétition, les appels à la sportivité et à la retenue ne cessent d’être lancés par les concernés par la joute officielle.
Dans certains cas, c’était de la poudre aux yeux lancée par des dirigeants dans l’apparence accueillants mais en réalité partisans de la violence. Car eux-mêmes sont derrière des débordements par des agissements agressifs une fois dans «l’arène», eh pardon, le stade. Ensuite, il y a ce (grand) fléau des réseaux sociaux.
Certains facebookeurs appartenant aux clubs et leaders s’acharnent à semer la zizanie par des comparaisons sociales et de statut entre les clubs. Ils profitent de la liberté accordée dans cet espace bleu pour laisser éclater leur méchanceté caractérielle, par un langage passionnel afin de créer entre les clubs un climat conflictuel.
Ces «influenceurs» sans foi ni loi sont à l’origine de plusieurs situations dramatiques entre les clubs d’un seul pays.
Les jeunes, qui sont à la recherche de tout ce qui tend au sensationnel, suivent avec intérêt et même avec passion les statuts de ces égarés de la société pour enflammer les réseaux et ensuite les gradins le jour de l’explication footballistique sur le terrain.
Il y a également et surtout le comportement néfaste et par moments immoral sur le terrain de certaines «stars» qui demeure condamnable. Car étant également à l’origine des débordements sur le terrain que sur les gradins et même en dehors de l’enceinte sportive.
Beaucoup d’efforts et d’actions doivent être consentis pour mettre fin à la violence dans nos stades.