La logique veut que ce sont les arbitres titrés particulièrement ceux portant fièrement le badge FIFA qui doivent officier les matchs décisifs de chaque fin de saison. Règle de défense du titre oblige. Car c’est l’élite (appelée également la crème) de l’arbitrage qui doit prendre à son compte la direction des matchs jugés chauds et décisifs de la compétition, que ce soit en championnat, en matchs à élimination directe de coupe ou même de barrage.
A l’approche de chaque fin de saison, généralement à l’entame de la phase retour et plus particulièrement la ligne droite, les cinq dernières journées, la famille du football commence à avoir et sentir la peur de certains comportements tant sur le terrain, qu’aux alentours et même sous la table jugés comme extra-sportifs. Pour la famille du football, ce jeu de coulisses est récurrent, connu et habituel.
Cependant, tant que la VAR est encore absente, le plus grand dilemme ou la plus grande peur de la famille du football réside dans le fait que certains de nos arbitres internationaux commettent des erreurs de jugement fatales, et à la fin influentes, pour les clubs jouant le titre, le podium ou la relégation laissant derrière elles des sons de timbale.
Ce qui est dramatique dans ce dernier détail évoqué, celui des erreurs arbitrales, c’est que certains de nos arbitres internationaux occupant le devant de la scène et constamment mis en évidence de par leur grade dans la hiérarchie affichent, à chacune de leur prestation, une baisse de forme fonctionnelle ayant été derrière plusieurs situations conflictuelles.
En revanche, ce sont de jeunes arbitres fédéraux, loin de tout tapage, parrainage et autre copinage, signant de belles et correctes prestations en haut et au bas des pages qui sont en train de marquer leur passage en sortant grandis de plusieurs engrenages. Et dire que devant la recrudescence des erreurs arbitrales influentes et sur insistance du boss de la FAF, voulant certainement donner une dernière impulsion (avertissement ?) afin de réveiller les consciences à l’approche des matchs de fin de saison, un conclave d’urgence a été organisé regroupant les arbitres d’élite et son représentant personnel (SG/FAF).
Après coup, passé l’effet d’annonce, les mêmes erreurs arbitrales à forte influence sur l’issue des confrontations sont (encore) commises et où le moindre point vaudra son pesant d’or lors du décompte final. Pourtant, pour le restant de leurs collègues, les arbitres internationaux doivent être la locomotive dans la direction positive.
Dans la configuration d’exemples pour ceux qui s’y trouvent dans le temple. Visiblement et à moins qu’il y ait déjà des lampistes, les rôles sont inversés, en attendant les vents du changement qui vont certainement souffler d’abord à partir des pistes et sur la fameuse liste.
En conclusion, «l’arbre tordu vit sa vie, tandis que l’arbre droit finit en planches» (proverbe chinois).