Le coin du referee / Des «gages» concrets dans la (nouvelle) gestion de l’arbitrage ?

14/03/2024 mis à jour: 02:00
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Il faut reconnaître que chez nous, encore une fois, l’arbitrage focalise de manière négative l’actualité de toute la famille sportive. La cause ? Beaucoup d’erreurs influentes sont constatées lors de plusieurs rencontres d’une même journée. Pourquoi maintenant et ce timing ?

 Car le moment est crucial pour notre championnat national, lequel amorce sa ligne droite de la phase retour où tout reste possible et encore jouable pour le titre, les places qualificatives aux différentes compétitions continentales, la relégation et les matchs de Coupe d’Algérie à partir des 8es de finale. 

Une précision : ce n’est nullement une campagne de dénigrement ou de déstabilisation de quiconque. Chacun est bien là où il est. Beaucoup de décisions arbitrales prises sur le terrain ont porté dt porteront un sérieux coup à la régularité de la compétition à tous les niveaux lors du décompte final. 

Car, le carnage commis en matière d’arbitrage loin des caméras et des yeux des médias dépasse l’entendement et pourrait remplir des livres avec des centaines de pages. Même si de par le monde du football, l’erreur arbitrale fait partie intégrante du jeu et l’arbitrage et demeure sujet à critiques par excellence. 

Ne pas reconnaître qu’il y a énormément d’erreurs arbitrales influentes sur l’issue de plusieurs matchs de championnat et de Coupe d’Algérie relève de l’entêtement qui mènera l’acte arbitral droit dans le mur. L’arbitrage algérien est en train de payer cash la grosse facture ayant causé une grave fracture à cause de l’injustice, l’inégalité des chances, l’absence de méritocratie cumulée entre les arbitres de plusieurs générations d’arbitres aggravée par l’exclusion de certains formateurs et instructeurs qui ne caressent pas dans le sens du poil à travers tout le territoire national. 

Aucune logique de sanction n’a été respectée devant certains arbitres ayant commis les mêmes erreurs. S’il y a quelqu’un qui sent l’injustice, c’est le juge lui-même et à plus forte raison un arbitre. L’inégalité des chances sous la trame du favoritisme où les principes de sanctions et de promotion entre les arbitres de la base au sommet de la hiérarchie ont été bafoués et ont tué tout esprit de compétition et d’initiative entre les arbitres d’un même pays. 

Désormais avec la recrudescence des erreurs arbitrales où certaines frisent le scandale ne peuvent plus être dissimulées éternellement sous la dalle. Par ailleurs, selon les humeurs des décideurs chez nous, on a de tout temps différemment perçu les erreurs d’arbitrage. Alors que la (grande) différence dans le processus d’analyse (et de sanction) devait toujours être de mise. 
Car il y a erreur et erreur. 

Nuance entre l’erreur d’appréciation sincère et celle commise par un arbitre calculateur dans l’attente de dividendes bénéficiant de l’impunité car protégé. 

En conclusion : se tromper est humain, mais quand la gomme s’use plus vite que le crayon, c’est qu’on exagère. (Josh Jenkins). Ou encore : l’erreur n’est rien, sauf lorsque sa conséquence est plus forte que sa cause (Alain Laugier). 

Une erreur constamment répétée, ce n’est plus une erreur, c’est un choix (Paulo Coelho). Toutes ces citations et ébauches littéraires résument toute l’actualité sur la réalité de la gestion de l’acte arbitral sur et en dehors des terrains de football. 
 

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