La cinquième confrontation entrant dans le cadre des éliminatoires de qualification à la prochaine CAN-2025, concernant le groupe E, ayant opposé la Guinée équatoriale à l’Algérie s’est déroulée sous une chaleur conjuguée à une humidité à la limite du supportable, en cette saison et particulièrement à l’horaire prévu.
L’arbitre ivoirien Ibrahim Kalilou Traoré s’est vu contraint d’accorder deux pauses de refroidissement, respectivement aux 30e et 75e minutes. Car les recommandations de la FIFA et de la CAF laissent à l’appréciation des arbitres, en fonction des conditions climatiques, de juger de l’opportunité et du timing du moment à accorder aux joueurs sur le terrain la possibilité de se désaltérer.
Souci de préserver la santé des joueurs oblige. La bonne nouvelle pour les deux sélections sur le terrain était qu’elles étaient qualifiées à la CAN-2025, suite au résultat technique de la deuxième rencontre du groupe de la veille. La raison pour laquelle les joueurs locaux ainsi que les Verts n’avaient pas à s’engager (éviter les blessures) sous des conditions climatiques pénibles à supporter.
Avec cette configuration, l’arbitre n’a pas trouvé de dilemme à diriger une joute tranquille. Même si les Équato-guinéens voulaient prendre leur revanche sur les Verts, lesquels ne voulaient à aucun prix essuyer leur premier revers. Le 1er hors-jeu de la partie fut sifflé à la 40’ contre l’attaque locale. La 45’, aucun signalement du 4e arbitre du temps additionnel communiqué par l’arbitre directeur.
Au bout de 3 minutes (48’), la mi-temps fut sifflée sans aucun changement au tableau d’affichage. De retour sur le terrain, à la 56’, suite à un tacle de Mohamed-Amine Amoura contre un adversaire, l’arbitre siffle justement la faute. Amoura la conteste avec geste et parole. L’arbitre ne laissa pas cette réaction de contestation passer sans marquer son territoire.
Énergiquement, il l’isola et le rappela à l’ordre. A la 66’, le 1er avertissement fut signifié à Mohamed-Amine Madani pour un tacle glissé exécuté avec engagement (pouvant mettre en danger l’intégrité physique de l’adversaire) sur la ligne de touche et loin de la zone défensive algérienne. A la 45e minute, le 4e arbitre afficha, cette fois, le temps additionnel estimé à 4 minutes.
Après la fin d’une partie somme toute tranquille, des joueurs courant vers une dispute entre 2 joueurs adverses ayant occasionné des échanges de poussées à la sortie du terrain.
Observant la scène, l’arbitre à grandes enjambées intervient promptement à l’effet de les identifier et ensuite les sanctionner disciplinairement.
C’était, côté algérien, Ramiz Zerrouki (geste ayant valu un avertissement récolté gratuitement) et le N°9 des locaux.
L’arbitre appliqua la démarche requise en pareille situation. Car même après la fin du match, l’arbitre peut brandir ses cartons (jaune et/ou rouge) en les notifiant aux acteurs (joueurs, staffs et autres dirigeants) s’étant conduits d’une manière jugée provocante, violente ou agressive.
En conclusion, l’équipe arbitrale ivoirienne a dirigé cette confrontation d’une manière magistrale et cela sans influer négativement sur son issue finale.