La première rencontre de la phase des poules de la LDC africaine du groupe 3 a apposé le Chabab de Belouizdad au club sud-africain, le redoutable Orlando Pirates, sur la pelouse du 5 Juillet à Alger.
Elle fut dirigée par une équipe arbitrale du Congo démocratique. Laquelle fut conduite par l'expérimenté Jean-Jacques Ndala Ngambo (37 ans). Cet arbitre est fort connu du public sportif pour avoir eu à diriger notre équipe nationale et autres clubs algériens (USMA et CRB) en compétitions africaines. Précision : il a de tout temps et à chacune de ses prestations laissé derrière lui une bonne impression.
Pas uniquement parce que nos clubs ainsi que les Verts avaient réalisé des résultats positifs sous sa direction. Sa démarche arbitrale judicieuse et son style de direction agréable l'ont propulsé au-devant de la scène du sifflet africain. Idem pour cette importante confrontation entre le CRB et l'Orlando Pirates. Cette dernière ne fut pas facile. Il est vrai que Ndala Ngambo fut de bout en bout calme, serein et habile.
Dès l'entame, l'arbitre Ndala Ngambo a pris ses devants. Il a imposé son autorité et étalé sa clairvoyance arbitrale. Il ne siffle pas les semblants de faute ou au moindre contact entre adversaires.
Il laisse le jeu se poursuivre au grand bonheur des joueurs et des puristes. Même ses assistants ont réalisé un travail remarquable. Leurs signalements des positions de hors-jeu étaient incontestables. Les Sud-Africains au sommet de leur art sur tous les plans ont marqué deux buts (5' et 27' par le même joueur le n° 33 Nkota) en première mi-temps sans aucune réserve.
L'arbitre distribua deux avertissements mérités (un pour chaque club). Il a décidé de trois minutes de temps additionnel.
De retour des vestiaires, le jeu se stabilisa en milieu du terrain. Le Chabab arrive à réduire le score, de la tête, à la 66' sans aucune entorse au règlement. Avec la volonté des locaux de vouloir revenir égaliser, les visiteurs commençaient à utiliser un jeu sous une trame dangereuse et d'anti-jeu (perte de temps en simulant des blessures) à l'effet de sauvegarder le score acquis en 1re période.
L'arbitre ne laisse pas faire. Il a prouvé son profil autoritaire. Pour ce faire, il a signifié quatre avertissements opportunément justifiés, dont un au remplaçant de l'attaquant Mahious pour simulation. Six minutes furent comptabilisées comme temps additionnel.
Le fair-play ayant marqué la fin du match entre adversaires témoigne de l'acceptation de cette démarche arbitrale. Les applaudissements du public belouizdadi envers leurs joueurs témoignent de leur satisfaction en dépit de la défaite. En conclusion, bravo pour ces comportements de tous les acteurs et ce genre d'arbitrage.