En visite de travail et d’inspection, jeudi dernier, dans la wilaya de Tizi-Ouzou où il a procédé à l’inauguration des établissements scolaires et au lancement des chantiers de réalisation d'infrastructures relevant de son secteur, le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belaabed, a déclaré que son département œuvre, en étroite collaboration avec le Haut commissariat à l'amazighité ( HCA), pour encourager la généralisation de l’enseignement de la langue amazighe.
La troisième édition du concours «Socialisation de tamazight», initié par l’Assemblée populaire de la wilaya de Tizi Ouzou, a eu lieu jeudi à l’hémicycle Rabah Aïssat, dans le cadre de festivités de la célébration de Yennayer.
Dans ce cadre, le lauréat du premier prix dans la catégorie «Littérature d’expression amazighe et traduite en tamazight», l’enseignant de langue amazighe, Alaeddine Tafssast (Batna), a déclaré à l’APS que ce Prix était «une excellente initiative du président de la République pour encourager la créativité dans cette langue qui porte l’identité nationale et sauvegarde la mémoire et le legs culturel national», précisant que son roman primé abordait «la question de l’attachement aux valeurs et aux principes face aux vicissitudes de la vie».
Un signal fort est venu du ministère de la Culture et des Arts à l’occasion de la célébration de Yennayer, prévue dans les prochains jours.
La troisième édition du concours de l’amazighisation «Timsizelt n usmuzzegh», initié par l’Assemblée populaire de la wilaya de Tizi Ouzou, a été lancée mardi.
L’écrivain français Albert Camus a vu ses textes traduits en plusieurs langues et dialectes du monde. Jean-yves Guérin, qui en est l’un des meilleurs spécialistes, parle de 75 traductions du texte le plus lu de l’auteur de l’absurde, L’Etranger (1942). «Il existe aujourd’hui 75 traductions de ce roman dans le monde. Il est traduit au Népal, aux îles Féroé, en javanais, en neuf idiomes indiens...», précise à L’Express le professeur émérite de littérature française à l’université de la Sorbonne nouvelle.
Journalisme : réalités, besoins et propositions», tel est l’intitulé de la 2e rencontre sur la terminologie organisée par le Centre de recherche en langue et culture amazighes (CRLCA) de l’université de Béjaïa au campus d’Aboudaou les 3 et 4 mai.
Vingt-huit ans (1995-2023) sont déjà passés depuis la première reconnaissance, après des décennies de déni, de la langue amazighe. Un premier pas venait d’être franchi ainsi vers la conquête de l’école et des institutions du pays, couronnant des années de lutte de plusieurs générations de militants de cette cause, en particulier depuis le Printemps berbère d’avril 1980.