L’indignation n’a pas cessé hier en Irlande après les émeutes de la veille à Dublin, dont les auteurs, proches de l’extrême droite selon les autorités, «font honte à l’Irlande», selon son Premier ministre, Leo Varadkar, cité par l’AFP.
Dans le but de faciliter l'accès à une indemnisation publique essentielle, étant donné que "10 à 15 % des propriétaires de voitures ne peuvent être couverts par leur assurance", le gouvernement français a annoncé de nouvelles mesures visant à soutenir les victimes dont les véhicules ont été incendiés lors des récentes émeutes.
Le ministre a en outre jugé «anormal, injuste et mensonger» de «tracer des liens entre immigration et émeutes».
Un collectif de gauche a appelé hier à des rassemblements citoyens, dressant un tableau désastreux des fractures de la société française. Il propose des remèdes, car «l’escalade des violences est une impasse et doit cesser».
Les feux d'artifice ont été très utilisés par les émeutiers pour attaquer les forces de l'ordre ces derniers jours.
Le calme revenu dans les banlieues, l’extrême-droite continue de s’exciter. Ils ne sortent pas un vulgaire pistolet mais l’artillerie lourde. Ses têtes de file clament qu’ils avaient prédit cet embrasement sauvage, au travers nombre de livres et d’articles.
C’est l’incompréhension et le ras-le-bol qui gagnent en France. Les dommages causés par des groupes incontrôlés inquiètent, alors que cet épisode de fièvre sociale rappelle que le pouvoir n’a plus de majorité depuis 2022.
Le ministère des Affaires étrangères a réagi aux émeutes en France en demandant aux forces de l'ordre de "faire preuve de retenue", quelques mois après avoir accusé Emmanuel Macron d'"ingérence" lorsqu'il avait dit son soutien à des manifestants iraniens.
Le terme d’émeutes est approprié pour nommer la situation extrême qui s’est étendue à de nombreuses régions du pays, plaçant les pouvoirs publics devant l’exigence d’équité sociale, au-delà de la difficulté à gérer les ravages de plusieurs nuits d’une révolte inédite.
Le milliardaire américain a réagi à une vidéo montrant un individu tirant au fusil à pompe sur une caméra de surveillance.
Quelques jours après la visite du chef de l'État, la ville a été le théâtre dans la nuit de vendredi à samedi d'un déchaînement inégalé de violences et de pillages, des quartiers nord jusqu'au Vieux Port.
Selon le bilan de Beauvau, 79 policiers et gendarmes ont été blessés dans la nuit de vendredi à samedi, et 266 bâtiments incendiés ou dégradés, dont 26 mairies et 24 écoles.
La Première ministre, Elisabeth Borne, a annoncé le déploiement de blindés de la gendarmerie pour faire face aux violences. L’ONU a demandé hier à la France de se pencher sérieusement sur les problèmes de racisme et de discrimination raciale au sein de ses forces de l’ordre.
Un tribunal au Kazakhstan a condamné hier à dix ans de prison ferme un général de police, nouveau haut gradé emprisonné pour son rôle dans les émeutes meurtrières de janvier 2022 ayant secoué ce pays autoritaire d’Asie centrale, rapporte l’AFP.
La rentrée sociale 2021 est en avance. Avec elle, ce sont les scénarios pessimistes qui commencent déjà à émettre les premiers signes de concrétisation. Le retour en force des émeutes est plus qu’une sonnette d’alarme. En fait, les cellules de veille d’un grand nombre de centres de décision au niveau central et local devraient déjà être en train de préparer les cellules de crise.